Pour le porte-parole du mouvement Ansarullah, les négociations avec les envahisseurs ne seront possibles qu'après le cessez-le-feu au Yémen.
Mohammad Abdessalam, le porte-parole du mouvement Ansarallah, s'est déclaré prêt à entamer des discussions de paix avec l'opposition sans condition préalable. Cependant, un seul bémol semble être en mesure d'entraver le processus de ces pourparlers : la question de l'établissement d'un cessez-le-feu au Yémen à une date précise, lequel doit selon lui être décidé communément par les deux parties et constitue une condition sine qua non de la paix. Pour reprendre son expression :
Discuter sous l'ombre de la guerre ne fait qu'attiser son feu.
Dans le meme temps, l'émissaire de l'ONU pour le Yémen a fixé au 18 avril la date de la prochaine série de pourparlers pour la paix qui aura lieu au Koweït. Et ce alors que les avions de combat de l'aviation saoudienne ont pris pour cible à maintes reprises au cours de ces derniers jours la localité de Bani-Matar à Sanaa et ont ainsi infligé de lourdes pertes aux habitations des Yéménites.
Les mêmes avions du régime saoudien ont attaqué une avenue du nom de Alastine dans la partie nord de la ville, un raid qui a causé 4 blessés. Nombre de maisons et de magasins dans ce quartier ont été endommagés.
Les frappes aériennes de l'aviation du régime saoudien ont également visé les deux localités d'Al-Zabab et d'Al-Rabi'i dans la banlieue l'ouest de la ville de Taëz, et ont causé des dommages aux habitations et aux champs de culture dans cette zone.