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Jerusalem Post analyse les discours de Nasrallah

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah.

Pour Jerusalem Post, ce qu’a dit le secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, constituait une mise en garde d'Israël quant aux dommages qu’il subirait en cas du déclenchement d’une guerre.

Le quotidien israélien Jerusalem Post a publié un article détaillé examinant le récent discours du secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah. Il évoque le fait les menaces de Nasrallah à l'encontre d'Israël sont conçus pour rappeler aux partisans et détracteurs de l'organisation que le fondement même de son existence est le principe de la résistance, à savoir, la lutte contre Israël.

Au début de l’article, l’auteur fait allusion aux deux récents discours du secrétaire général du Hezbollah : " Ses déclarations portent principalement sur Israël mais aussi sur la société libanaise et le monde arabe dans son ensemble."

Jerusalem Post présente la guerre en Syrie comme la première dimension du discours de Nasrallah :

" Les déclarations qu’a tenues Seyyed Hassan Nasrallah le 16 février 2016 tombaient au moment où les négociations pour la paix en Syrie étaient en cours à Genève. A ce moment-là, les participants à cette conférence tentaient de tomber d’accord sur une solution à la crise. Là, il a défendu le gouvernement Assad et l’intégrité territoriale de la Syrie. Son deuxième discours a été prononcé lorsque la Russie a surpris tout le monde en annonçant le retrait de ses forces du territoire syrien. Nasrallah a dit qu’il avait déjà été informé de la décision russe et a parlé des conséquences de cette démarche sur les négociations de paix. La deuxième dimension des déclarations de Seyyed Hassan Nasrallah portaient sur les ennemis du Hezbollah notamment les Etats-Unis et l’Arabie saoudite. Il a parlé des mesures anti-Hezbollah de l’Arabie saoudite dont la décision de Riyad de mettre fin à son soutien financier au groupe de la Résistance."

La pression qu'exerce l’Arabie saoudite sur le Hezbollah est justifiée par le fait que le gouvernement libanais, plutôt dirigé par le Hezbollah, refuse de défendre Riyad. La troisième dimension mentionnée par Jerusalem Post porte sur le climat intérieur du Liban. Malgré la suprématie du Hezbollah et la faiblesse de ses détracteurs, ce groupe n’est pas encore arrivé à accomplir son rôle quant à la désignation d’un nouveau président pour le Liban. Et quatrième dimension des propos du Hezbollah: Israël. Le pouvoir de feu et la précision de l’artillerie du Hezbollah ne sont plus cachés aux responsables militaires et politiques israéliens mais cela ne signifie pas que ce groupe se précipite à concrétiser ses objectifs.

A l’approche du dixième anniversaire de la victoire du Hezbollah dans la deuxième guerre contre Israël, la guerre de 33 jours, Nasrallah entend rappeler aux Etats arabes qu’Israël pourrait être vaincu, de nouveau, en cas d’une mobilisation de la communauté arabe et des pays sunnites ».

Jerusalem Post conclut : « En analysant les propos de Seyyed Hassan Nasrallah, deux réalités sautent aux yeux. Premièrement, il met en garde Israël contre les dommages qu’il pourrait subir en cas du déclenchement d’une nouvelle guerre et deuxièmement, il ne s’intéresse pas beaucoup à entrer en conflit avec Israël ».   

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SOURCE: FRENCH PRESS TV