Selon le journal pro-saoudien ash-Shargh al-Awsat, qui cite l'un des ambassadeurs des pays du littoral du Golfe Persique, "le Hezbollah paie le prix de ses relations avec l'Iran".
Le diplomate qui tient à garder l'anonymat fait aussi état des menaces proférées contre l'un des ministres libanais pro Hezbollah, "lequel pourrait être irradié de son poste".
Toujours d'après cette source, "combattre le Hezbollah relève d'une décision stratégique et s'inscrit dans le cadre des efforts destinés à contrer l'influence iranienne".
"Ces démarches anti Hezbollah pourront s'intensifier à l'avenir avec en toile de fond l'expulsion de davantage de ressortissants libanais ou des sympathisants du Hezbollah des pays du Golfe (Persique)."
Le Journal n'hésite pas à relever la "mise en garde" reçue au terme d'une lettre par l'un des ministres libanais de confession chrétienne : "Selon l'un des députés proches du 14 mars (courant pro Occident au Liban), ce ministre chrétien aurait reçu une lettre de menace de l'un des hauts responsables du Golfe comme quoi il pourrait "l'expulser" de son cabinet au même titre que des sympathisants du Hezbollah."
Le 2 mars 2016, le Conseil de Coopération du golfe Persique a inscrit le nom de la Résistance libanaise, seule force arabe à avoir militairement vaincu Israël sur sa liste noire, un Hezbollah qu'honnissent les organisations wahhabo-takfiristes telles que Daech.
Des dizaines de libanais résidant au Koweït, à Bahreïn et aux Emirats ont été expulsés dans la foulée et les expulsions se poursuivent encore.