L’Arabie saoudite a conclu un contrat avec le groupe de lobbying « BRG », en vertu duquel BRG reçoit annuellement 500 000 dollars pour connecter les médias américains au centre des études et des affaires médiatiques du Royaume saoudien.
Le BRG bénéficie des services d’un ancien journaliste du Washington Post, qui écrivait sur l’industrie du lobbying et est actuellement un lobbyiste, et d’un ancien responsable du gouvernement Reagan, Ed Rogers, qui a une colonne au Washington Post.
Ce contrat a été le dernier effort réalisé par l’Arabie saoudite, au cours de ces deux dernières années, pour renforcer le lobbying et la falsification des médias aux Etats-Unis. Auparavant, le gouvernement saoudien avait recruté un grand nombre de spécialistes des relations publiques et du lobbying afin de falsifier les rapports et d’influencer les politiciens.
Depuis 2014, l’Arabie saoudite a conclu des contrats avec certains lobbyistes dont le groupe Potesta dirigé par celui qui finance la campagne électorale d’Hillary Clinton, Norm Coleman, ancien sénateur républicain, ou encore HP Goldfield, lobbyiste qui dirige la société Hogan etc.
Le soutien financier saoudien à l’une des plus anciennes sociétés lobbyistes de ce pays « Qorvis » a beaucoup augmenté. Au cours du semestre dernier, elle a reçu 7 millions de dollars de l’ambassade d’Arabie saoudite, deux fois plus que le chiffre qu’elle avait reçu deux ans auparavant.
