La visite en Arabie saoudite du chef d’Etat-major de l’armée égyptienne a pour but d’assister à la réunion des chefs d’Etat-major des pays membres de la soi-disant coalition islamique et de se pencher sur les divergences entre le Caire et Riyad.
Selon le site d’information El-Watan, après la coalition sunnite, la soi-disant coalition internationale anti-terroriste et la décision saoudienne d’intervenir militairement en Syrie, l’Egypte s’est opposée à participer à ces coalitions militaires, suscitant de fait la tension dans les relations entre le Caire et le royaume saoudien ; cette tension est très évidente dans la politique étrangère de l’Arabie saoudite envers l’Egypte.
Les dernières dépêches en provenance de l’Egypte témoignent d’une nouvelle évolution dans ces relations, et ce à un tel point que le général Mahmoud Hedjazi, chef d’Etat-major de l’armée égyptienne, a décidé de se rendre à Riyad.
Accompagné d’une haute délégation militaire, il s’est déplacé en Arabie saoudite afin d’assister, apparemment, à la conférence des chefs d’Etat-major des pays membres de la coalition anti-terroriste.
De nombreux dossiers liés à l’augmentation du niveau des coopérations militaires et sécuritaires entre les pays islamiques notamment la lutte contre le terrorisme et l’examen des derniers développements au Moyen-Orient et dans le monde de l’Islam seront évoqués lors de cette conférence.
Confrontée aux dures situations économiques, l’Egypte se trouve devant un dilemme pour se débarrasser de son isolement aussi bien sur la scène arabe qu’internationale en raison des crimes inhumains commis par l’actuel régime égyptien dirigé par le général Abdelfattah al-Sissi.
Le régime égyptien n’a que deux options devant lui : soit il doit céder aux conditions et aux exigences des dirigeants saoudiens et fermer les yeux sur certaines questions et recevoir en échange les aides saoudiennes, soit il doit accepter que le régime saoudien appuie sur la gâchette ; ce qui signifierait le retour des troubles internes en Egypte…