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Un mur qui dit tout

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un poste frontalier contrôlé par le Hezbollah.(Photo d'archives)

Normalement, le fait de procéder à des modifications géographiques et à la construction d'un mur à la frontière entre la Palestine occupée et le Liban est une mesure de tactique par excellence. Mais dans le cadre du conflit qui oppose l'Entité sioniste au Hezbollah, ces modifications résument les nouvelles équations imposées par la résistance libanaise sur l'ennemi.

Elles reflètent également l'ampleur des changements affectant l'esprit stratégique des dirigeants militaires sionistes, comme quoi la force de dissuasion  israélienne est désormais limitée, et le Hezbollah est capable de franchir les frontières.

Ces constructions surviennent dans la foulée de manœuvres portant sur l'évacuation de colonies frontalières. ©Al Manar 

 

A ce sujet, des rapports médiatiques israéliens ont longuement évoqué ces derniers jours la construction par Israël de murs tout au long de la frontière avec le Liban, surtout dans les endroits "fragiles" pouvant être infiltrés par le Hezbollah.

Ces constructions surviennent dans la foulée de manœuvres portant sur l'évacuation de colonies frontalières dans le cadre de toute confrontation globale.

Auparavant, l'arme du génie avait creusé un escarpement pointu et très élevé sur plusieurs endroits à la frontière, pour en faire un barrage naturel difficile à franchir.

Toutes ces précautions sionistes ont pour objectif de contrecarrer une éventuelle riposte du Hezbollah à une agression sioniste, une riposte qui portera sur l'envoi des combattants d'élite au cœur des territoires occupés.

Bien que l'Entité sioniste ait développé ses capacités destructrices et technologiques d'une façon inouïe, elle a changé sa stratégie de combat en dressant des barrages naturels et artificiels pour empêcher toute infiltration du Hezbollah.

Alors que par le passé, l'ennemi fondait sa stratégie militaire sur l'élimination de la menace, la destruction des capacités ennemies et l'occupation de sa terre!

Ces changements de la doctrine de combat constituent avant tout une reconnaissance de l'échec israélien dans toutes ses mesures défensives, qui comprennent des options offensives destructrices. Ainsi, les dirigeants sionistes admettent l'inefficacité des frappes préventives adoptées depuis la mise en place de leur Entité usurpatrice.

"Israël", qui a jadis transposé la guerre à la terre de l'ennemi, comme ses frappes en Tunisie en 1985, en Irak en 1981, à Beyrouth en 1982… est passé aujourd'hui à une politique nouvelle: "des mesures défensives pour tenter de protéger ses colonies au cœur de la Palestine" occupée.

Toutes ces nouvelles stratégies se sont élaborées suite aux menaces sérieuses lancées par le secrétaire général du Hezbollah sayed Hassan Nasrallah de prendre le contrôle de la Galilée, sûr des capacités des combattants de la résistance libanaise d'exécuter ces menaces.

Donc, la superpuissance qui s'est toujours vantée d'être "invincible", admet aujourd'hui sa force limitée face au Hezbollah, malgré la suprématie quantitative et qualitative de son arsenal militaire.

Et les dirigeants sionistes sont conscients de l'incapacité de leur armée à assurer la protection des colonies et des colons dans toute prochaine guerre avec le Hezbollah.

Source: Al Manar 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV