Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a déclaré que les négociations de paix sur la Syrie à Genève ont toujours promis d'être longues et difficiles.
Selon l'agence TASS, Peskov a ajouté que l'impatience n'est pas de mise à ce stade des pourparlers sur l’avenir de la Syrie, pays ravagé par guerre.
« Personne ne s'attendait à des négociations faciles, » a-t-il dit. Les négociations de paix sur la Syrie ont commencé le 14 mars.
« Ce serait une erreur de ressentir déjà de l'impatience. Il faut de la patience, beaucoup de patience, de la part de toutes les parties, c'est évident », a déclaré Peskov.
Pour le porte-parole du Kremlin, la Russie a toujours cherché à fournir toute l'aide possible pour que les discussions inter-syriennes avancent avec succès.
Les discussions, rendues possibles par une trêve entrée en vigueur le 27 février et plutôt respectée, visent à mettre un terme à un conflit qui a déjà fait plus de 270.000 morts et poussé des millions de personnes à l'exode.
Selon la feuille de route de l'ONU, elles doivent aboutir à la création dans six mois d'un "organe de transition", chargé d'élaborer une nouvelle Constitution et d'organiser des élections d'ici 18 mois. Mais les négociations progressent lentement.