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L'argent bloqué de l'Iran au centre des debats presidentielles aux Etats-Unis

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
rials ou dollar

Alors que la saison des élections 2016 bat son plein aux États-Unis, l'accord nucléaire entre l'Iran et les 5+1 se place de plus en plus au centre d'intérêt des candidats avec en toile de fond le mythe  très prisé aux Etats-Unis qu'est le suivant : "les 150 milliards $ d'avoirs iraniens restitués à l'Iran " dans le cadre de l'accord. 

Les républicains font d'ailleurs tout pour voir l'accord en question révoqué.

La réalité est que l'argent et d'autres actifs appartenaient à l'origine à l'Iran et que l'accord nucléaire n'a permis que le déblocage de cet argent et son intégration dans le circuit bancaire.

Dans le sillage de la mise en œuvre de l'accord, l'Iran a proposé le placement d'une partie de ses actifs dans les banques iraniennes, dans un effort destiné à consolider leurs réserves en devises étrangères et à juguler l'inflation. En ce sens, une grande partie des avoirs iraniens continue à rester dans les banques occidentales.


Or Des candidats à la présidentielle US et surtout Donald Trump effacent "l'origine iranienne de ces 150 millions de dollars" prétendant qu'ils'agit de " l'argent américain offert à l'Iran"! 

Le climat d'iranophobie qui continue à régner aux Etats Unis et qu'attise le populisme de certains candidats comme Trump désespèrent de nombreuses entreprises américaines qui affirment "perdre gros" au rythme où les choses vont en ce moment :  " beaucoup d'entreprises américaines perdent de très bonnes offres face aux concurrents européens et asiatiques qui tendent à submerger le marché iranien"

Et ces chefs d'entreprise n'ont pas totalement tort car placé du côté iranien, ce genre de fausses informations largement relayées par les candidats américains ne fait que remettre en cause les chances d'une réelle reprise des échanges économiques irano-américains. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV