Un important conseiller du président du Conseil des ministres syrien a souligné que son peuple est totalement opposé à la fragmentation du pays et à un système de gouvernement fédéral.
S’adressant à l’agence de presse Tasnim, Abdul Qader Azouz a dénoncé un complot visant à désintégrer la Syrie ou à l’entraîner vers le fédéralisme. Il a déclaré qu’un tel complot n’avait aucune chance d’aboutir.
Il a ajouté que parler de fédéralisme à propos de la Syrie, en particulier dans le sens politique du terme, était inacceptable pour plusieurs raisons.
Premièrement, Azouz a dit que, d’après la Constitution, la Syrie est un pays unitaire dont la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale sont sacrées.
La seconde raison, a-t-il souligné, est que le peuple syrien a toujours défendu bec et ongles son intégrité nationale, en s’opposant notamment aux accords Sykes-Picot il y a quelque 100 années de cela.
Les accords Sykes-Picot sont des accords secrets signés le 16 mai 1916 entre la France et le Royaume-Uni, prévoyant le partage du Proche-Orient entre eux. Ils ont joué un grand rôle pour définir les frontières de la région telles qu'elles existent aujourd'hui.