Le secrétaire général des Nations unies a prétendu que les armes du Hezbollah ne seraient pas utilisées comme le dit ce mouvement, pour assurer la sécurité du Liban.
Selon Khalij online, site proche de Riyad, Ban Ki-moon aurait déclaré dans un discours qu'’Israël et le Liban avaient violé à plus d’une reprise les dispositions de la résolution 1701.
Selon le communiqué d' al Khalij online, le secrétaire général de l’ONU aurait ajouté :
« Le Hezbollah n’assure pas la sécurité libanaise comme il le prétend mais viole au contraire les lois du Liban en se constituant comme une menace dangereuse pour le gouvernement et la stabilité du pays. »
Selon cette information, Ban Ki moon aurait poursuivi en ce sens en ajoutant qu’il était inquiet que le Hezbollah utilise ses forces.
Il a affirmé que le problème des armes du Hezbollah allait se régler avec des discussions nationales qu’il pourrait lancer aussitôt après l’élection du président libanais.
Ban Ki-moon a ensuite qualifié d’échec la situation dans la zone appelée « ligne bleue ». La ligne bleue a été tracée par l’ONU en 2000 aux frontières du Liban et de la Palestine occupée après le retrait israélien, le 25 mai 2000, mettant fin à l'occupation commencée en juin 1982
La sortie anti-Hezbollah du Secrétaire général de l'ONU intervient alors que des milliers de terroristes takfiristes opèrent toujours aux portes du Liban en Syrie. Sans les armes du Hezbollah, le Liban aurait été à des centaines de fois pris pour cible des attentats.