Citant des sources israéliennes, un journal libanais estime que le retrait russe n'affecte pas beaucoup les capacités militaires syriennes.
Le journal libanais Al Diyar revient dans son édition d’aujourd’hui sur la décision russe de retirer la majeure partie de ses forces de la Syrie et avance l’analyse suivante : « Certaines sources proches des milieux de renseignement de l’armée israélienne font remarquer le refus du président russe de fixer un calendrier de retrait ainsi que son silence concernant la date à laquelle les opérations militaires russes prendront définitivement fin ».
Et le journal d'ajouter : « Certes la majeure partie des forces russes quitte la Syrie, mais le président Poutine n'a évoqué ni un calendrier de retraite ni la date de l'arrêt des opérations. De surcroît, les bâtiments de guerre russes maintiendront leur présence en Caspienne et de là ils continueront à surveiller la situation », précisent les sources israéliennes citées par al Diyar avant d'ajouter : « le retrait des forces russes constituent un pas dans le sens d'un succès des pourparlers de Genève. Ceci dit, il est fort possible que le retrait des forces russes ne soit qu'une manœuvre dans la mesure où Moscou a laissé au régime syrien de quoi se défendre et le régime n'a plus tellement besoin du soutien russe pour assurer sa survie ».
La Russie a décidé de maintenir la présence de ses deux bases navales en Syrie. Selon une information publiée par les sources proches de l'armée russe, les batteries de missiles S-400 resteront en Syrie. Il s'agit de missiles sol-air propres à abattre ou à intercepter les chasseurs les plus sophistiqués.