TV

La Russie prête à accepter une zone d'exclusuion ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre russe des AE, Sergueï Lavrov, le 14 mars 2016. AFP/ALEXANDER NEMENOV

"Sans le feu vert de Damas, aucune zone tampon ne sera formée en Syrie", a affirmé ce mardi matin le chef de la Diplomatie russe. L'information est publiée par le site de l'ambassade russe en Grande Bretagne. 

Plusieurs pays impliqués dans la crise syrienne et qui se battent contre l'Etat syrien ont demandé la formation d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie.C'est le cas de la Turquie qui exige la formation d'une zone tampon dans le nord syrien entre Ezzaz et Jerablos à Alep. Cette zone selon les analystes serait destinée à abriter non pas des millions de réfugiés syriens qui se sont repliés en Turquie mais les éléments de Daech qui à cause des ingérences turques ont infecté le sol turc et y sèment désormais l'insécurité. 

Estimant que les objectifs poursuivis par la Russie en Syrie avaient été atteints, Vladimir Poutine a ordonné le retrait de la majeure partie des forces russes du pays. Une décision prise avec l'accord de Bachar al-Assad, précise Moscou.

À la surprise générale, le président russe a ordonné, lundi 14 mars, au ministère de la Défense d'entamer mardi le processus de retrait de la majeure partie des forces russes de Syrie.

"La tâche qui avait été demandée à notre ministère de la Défense et aux forces armées a été globalement accomplie et j'ordonne donc au ministère de la Défense d'entamer à partir de demain le retrait de la majeure partie de nos contingents militaires de la République arabe syrienne", a indiqué le chef de l’État à la télévision.

"Néanmoins, pour permettre la surveillance de la trêve dans les combats, la partie russe conserve sur le territoire syrien un site de maintenance de vols", précise un communiqué du Kremlin.

La présidence russe ne précise pas quels types d'aéronefs assurent cette surveillance mais depuis l'entrée en vigueur de la trêve le 27 février, les militaires russes ont eu recours à des drones déployés sur la base aérienne de Hmeïmim, dans la province de Lattaquié, dans le nord-ouest de la Syrie. Elle ne dit pas non plus si des avions de combat resteront basés en Syrie.

Depuis septembre, Moscou y a déployé plus de cinquante avions de combat qui ont visé des milliers de "cibles terroristes" en cinq mois de raids aériens intenses.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV