De concert avec l’Arabie saoudite, le PM libanais Tammam Salam a affirmé que le Hezbollah s’ingérait dans les affaires intérieures de certains pays, appelant les combattants de la Résistance islamique à quitter la Syrie et à regagner le pays.
Le Premier ministre libanais, Tammam Salam, issu du courant du 14 mars (proche des Etats-Unis et de l’Arabie saoudite : NDLR) a accusé le Hezbollah d’ingérence dans les affaires intérieures des pays arabes.
Dans un entretien avec la chaîne al-Arabiya, Salam a demandé au secrétaire général du Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah de prendre en considération son appel à cesser "les attaques verbales contre l'Arabie saoudite et les pays arabes", avant d’affirmer :
« L'unanimité arabe est la source de nos forces et nous ne nous départirons pas de notre arabité malgré les fautes qui peuvent survenir çà et là ».
« C'est le Premier ministre qui s'exprime au nom du gouvernement », a-t-il par ailleurs insisté, assurant que « les choix de l'État sont nos choix ».
Selon les analystes politiques, les propos de Tammam Salam renverraient à d'intenses pressions saoudiennes exercées ces derniers jours contre Riyad.
En effet, le Secrétaire général du Hezbollah a suscité la colère de l'Arabie saoudite en dénonçant "une agression géo-stratégiquement stérile contre Yémen" qui a tourné au génocide des civils yéménites.