Le socialiste Bernie Sanders a remporté deux victoires, dans le Kansas et le Nebraska.
C'est officiel: @BernieSanders gagne le Kansas, a sobrement tweeté l'antenne locale démocrate pour annoncer la victoire, sans donner de tendance chiffrée.
Le pourfendeur de Wall Street redonne ainsi des couleurs à une campagne qui était sortie considérablement affaiblie après le "Super mardi" lors duquel Hillary Clinton avait remporté sept victoires.
Toutefois, l'ancienne Première dame, favorite de l'investiture démocrate pour la présidentielle de novembre, a remporté la Louisiane, Etat du sud du pays où elle bénéficie largement du vote noir.
Le sénateur du Texas Ted Cruz a remporté de son côté deux larges victoires samedi lors des caucus républicains dans le Kansas et le Maine, dominant le milliardaire Donald Trump, tandis que Bernie Sanders a également remporté deux rounds contre Hillary Clinton côté démocrate.
Ted Cruz s'est facilement imposé dans le Maine, a annoncé l'antenne locale du parti républicain, précisant que les deux autres candidats, le gouverneur de l'Ohio John Kasich et le sénateur de Floride Marco Rubio étaient largement distancés.
L'ultra-conservateur a également empoché une large victoire dans le Kansas, où tous les bulletins ont été dépouillés: Ted Cruz a obtenu 48,2% des suffrages lors des réunions électorales contre 23,3% pour le magnat de l'immobilier, qui avait pourtant été donné gagnant dans les sondages dans cet Etat du centre des Etats-Unis.
Loin derrière, Marco Rubio et John Kasich émargeaient respectivement à 16,7% et 10,7% des votes.
L'exubérant magnat de l'immobilier, s'il a concédé deux défaites, a toutefois enregistré la plus importante victoire de la soirée en remportant la Louisiane, selon les projections des télévisions américaines. Cet Etat du sud distribuait le plus grand nombre de délégués en vue de l'investiture du parti.
S'exprimant depuis l'Idaho, dans le nord-ouest américain, Ted Cruz s'est présenté comme l'ultime rempart à Donald Trump, comme il l'avait déjà fait lors des élections du "Super mardi", le 1er mars. Il a plus tard devant des journalistes appelé Marco Rubio et John Kasich a jeter l'éponge dans leur course à la Maison Blanche pour se rallier derrière sa candidature.
Contrairement au "Super mardi", Donald Trump n'a pas dominé de la tête et des épaules la soirée électorale côté républicain, même si un autre Etat de poids, le Kentucky, devait encore se prononcer. Il doit peut-être ce changement de configuration au bras de fer qu'il a engagé avec l'establishment de son propre parti, vent debout contre sa nomination.