Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir, a déclaré que le président syrien devait partir dès le lancement du processus de transition politique en Syrie.
Le chef de la diplomatie saoudienne qui se trouve à Paris a souligné : « Il est très clair que le départ de Bachar al-Assad interviendra au début du processus de transition politique et non lors de la phase finale ; cela ne durera pas 18 mois ».
Le Conseil de sécurité des Nations Unies a adopté fin 2015 une résolution en vertu de laquelle un gouvernement confiant, global et loin de tout sectarisme doit être formé en Syrie, en l’espace de six mois et des élections libres et équitables doivent être organisées en l’espace de 18 mois, sous la supervision de l’ONU.
Par ailleurs, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie a proposé vendredi de laisser les Syriens "décider" du sort du président Bachar al-Assad, dans un entretien avec une chaîne de télévision française.
"Nous disons que la solution devrait appartenir aux Syriens. Ne peut-on pas laisser les Syriens en fait en décider ?", a déclaré Staffan de Mistura à la chaîne d'information France 24, en réponse à une question sur le sort du président syrien.
"Pourquoi devrions-nous dire à l'avance ce que les Syriens diront, dans la mesure où ils ont la liberté et la possibilité de le faire ?", a-t-il estimé.