L’Envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie a dit vendredi que c'était le peuple syrien, et non les pays étrangers, qui devrait décider du sort de Bachar al-Assad.
« Ne pourrions-nous pas laisser les Syriens en décider ? Pourquoi devrions-nous dire à l’avance ce que devraient choisir les Syriens ? » a déclaré de Mistura à France 24.
De Mistura a dit qu’il demeure optimiste sur le cessez-le-feu qui est entré en vigueur le week-end dernier, malgré les violations de celui-ci par les groupes terroristes, car il estime qu’il a contribué à améliorer grandement la situation humanitaire.
Il a refusé de commenter l’efficience des frappes aériennes russes en soutien de Bachar al-Assad. « Je suis un médiateur, je suis un responsable de l’ONU, et je n’émettrai donc pas de jugement. C’est l’Histoire qui en jugera, » a-t-il expliqué.