« En général, la trêve tient », a souligné devant la presse M. de Mistura, au sixième jour de la cessation des hostilités. Les violences ont largement diminué. Elles restent présentes dans des villes comme Hama, Homs, Damas, Lattaquié. Mais elles ont été « contenues », d’après l’émissaire onusien.
« Nous devons faire en sorte que ce soit le cas », a aussi dit M. de Mistura après une réunion de la cellule sur l'aide humanitaire en Syrie. Sur le terrain humanitaire, un système simplifié doit diminuer le délai pour les autorisations de convois. Les Etats-Unis et la Russie s'assurent avec l'ONU d'identifier des situations négatives qui pourraient « ébranler la confiance syrienne dans le processus », d’après les termes de Staffan de Mistura.
La trêve et l'accès humanitaire « sont extrêmement importants » pour faciliter la crédibilité des discussions indirectes dès mercredi prochain à Genève. Comme lors des premières rencontres il y a quelques semaines, elles doivent reprendre par des réunions préparatoires avec les parties.
Sur l'aide humanitaire, la cellule estime que la cessation des hostilités constitue une grande avancée. Certains membres du Groupe international de soutien à la Syrie (GISS) contactent le gouvernement syrien et les groupes armés de l'opposition entre deux réunions « pour résoudre des problèmes pour nous », a souligné le conseiller spécial de M. de Mistura, l'ancien chef des affaires humanitaires de l'ONU Jan Egeland.