La semaine dernière, le ministère chinois de la Défense a confirmé pour la première fois que la construction d’installations auxiliaires de la Marine de l’Armée populaire de libération à Djibouti, dans la corne de l’Afrique, avait commencé.
Petit pays stratégique contrôlant l’accès au détroit de Bab el-Mandeb, Djibouti abrite déjà d’importantes bases militaires des Etats-Unis et de la France, ainsi que la Force Maritime d’Auto-Défense Japonaise (JMSDF).
Le colonel Wu Qian, porte-parole du ministère chinois de la Défense, a déclaré que la Chine utiliserait la base principalement en vue de s’assurer que les navires de la marine chinoise, qui effectuent des patrouilles anti-pirates dans le Golfe d’Aden, l’ouest de l’océan Indien, la mer Rouge et la mer d’Oman, puissent être réapprovisionnés et maintenus en état sans effectuer le long trajet à travers l’océan Indien jusqu’aux bases navales de Chine.
En novembre 2015, la Chine avait officiellement annoncé qu’elle disposerait bientôt d’une base navale à Djibouti.