FARS - D'après une source diplomatique, la Russie devrait aborder le dossier des frappes militaires de la Turquie contre les forces kurdes au nord de la Syrie, lors de la réunion de mardi du Conseil de sécurité de l'ONU, qui débattra également de la situation au Yémen.
L’armée turque a pilonné à l’artillerie, samedi 13 et dimanche 14 février, les positions de la milice kurde syrienne du Parti de l’Union démocratique (PYD) autour de la ville d’Azaz, dans la province d’Alep, dans le nord de la Syrie, faisant craindre un embrasement régional. Lors d’un incident séparé survenu samedi dans la région du Hatay, l’armée turque a échangé des tirs d’artillerie avec les forces syriennes loyales à Bachar Al-Assad.
Dépitée par l’avancée kurde, la Turquie a tiré plus de cent obus vers les villages situés au sud d’Azaz ainsi que sur l’aéroport militaire de Minnigh, fraîchement repris par les miliciens kurdes.
Il est à noter qu'Ankara considère les Kurdes syriens alliés du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).