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La Centrafrique se reconstruit grâce au déterminisme de son futur président

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les candidats centrafricains, Georges Dologuélé (L) et Faustin Archange Touadéra. ©AFP

Selon radio RFI Afrique, les Centrafricains étaient appelés aux urnes hier pour le second tour des élections présidentielles, le scrutin du 31 décembre dernier jugé invalide pour des raisons de fraude et d’irrégularité massive. Le vote s’est déroulé dans le calme et sans incident majeur d’un point de vu sécuritaire et le dépouillement des voix a commencé dès hier soir. Cependant contrairement au premier tour des élections présidentielles qui avaient fortement mobilisé les  Centrafricains, la participation au second tour n’a pas été à la hauteur. Les résultats provisoires doivent être dévoilés dans le courant de la semaine. Le chef des casques bleus en Centrafrique a affirmé :

il y a quand-même quelques soucis par rapport à l'après-élection. Vous savez, les gens sont mauvais perdants. Notre plan de défense est de tout faire pour que Bangui ne tombe pas dans le chaos comme on l'a vu dans le passé.

Toujours selon RFI Afrique :

Peu importe qui sera le président élu, les chantiers sont les mêmes : construire un pays qui ne s’est pas urbanisé hormis sa capitale, des hôpitaux, des écoles. C'est ce qui attend notre chef d’Etat qui devra faire un travail important de réconciliation inter-communautaire.

Anicet-Georges Dologuélé et Faustin-Archange Touadéra, les candidats au second tour de l'élection présidentielle en République centrafricaine, ont plus d’un point en commun :

Les deux hommes ont achevé leur campagne vendredi en promettant de mettre fin à plusieurs années de violences ethniques et religieuses. Un défi de taille en Centrafrique. Mais Anicet-Georges Dologuélé et Faustin-Archange Touadéra, candidats au second tour de l’élection présidentielle le 14 février, savent dans quoi ils s’engagent. Âgés de 58 ans, ces deux anciens premiers ministres, à la commune réputation de besogneux discrets, ont l’expérience que requiert la fonction, rapporte France 24. 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV