Le premier ministre français Manuel Valls a jugé qu'une offensive au sol de troupes basées localement et venant éventuellement d'autres pays arabes serait "décisive" pour venir à bout de Daech, dans une interview publiée aujourd'hui en Allemagne.
"Les opérations militaires en Irak et en Syrie sont menées aujourd'hui par une coalition de plusieurs pays, qui forment des troupes locales et les conseillent. L'offensive terrestre de ces troupes locales - et aussi de certains pays arabes s'ils veulent le faire - est décisive, ne serait-ce que pour tenir les zones reconquises", a-t-il déclaré aux journaux du groupe de presse régionale Funke.
"La France, en ce qui la concerne, n'a pas l'intention d'envoyer des troupes au sol dans la lutte contre Daech" a-t-il ajouté.
Suite aux succès spectaculaires enregistrés par l'armée syrienne, surtout dans la région d'Alep, les pays occidentaux et leurs alliés dans la région, dont l'Arabie et la Turquie ont tout mis dans la balance pour venir au secours de leurs éléments sur place. C'est dans le cadre d'une telle logique que le Premier ministre français qualifie de décisive l'offensive arabe contre la Syrie, d'autant plus que selon les informations diffusées par des médias, les terroristes actifs dans la région d'Alep viennent de s'alimenter auprès de leurs protecteurs étrangers des missiles sol-sol de type Grad. C'est dans le cadre d'une telle politique qu'ils se sont lancés dans une guerre de propagande contre la Russie.
