En visite à Téhéran, le Premier ministre grec a déclaré que son pays entendait servir de médiateur entre Téhéran et l’Europe, dans le domaine de l’énergie et de l’économie.
Alexis Tsipras, Premier ministre grec, a affirmé que la Grèce se transformerait en un pont de communication reliant l’Iran et l’Union européenne sur le plan énergétique.
Alexis Tsipras est arrivé dimanche en Iran à la tête d’une délégation politique et économique et il s’est directement rendu à Ispahan. Il est accompagné d’une cinquantaine d’industriels, d’hommes d’affaires et de patrons grecs.
Le ministre grec des Affaires étrangères, le ministre de l’Environnement et de l’Energie, le ministre des Finances, du Tourisme et du Développement et le vice-ministre des Affaires étrangères accompagnent aussi le Premier ministre grec dans cette visite en Iran.
A Téhéran, M. Tsipras s’entretiendra avec des responsables de haut rang iraniens sur l’essor des relations Téhéran-Athènes ainsi que sur ’un éventail de sujets régionaux et internationaux.
« Téhéran et Athènes sont capables de coopérer dans les domaines énergétique, commercial et culturel », a affirmé Alexis Tsipras.
Suite à la levée des sanctions internationales contre l'Iran, Téhéran et Athènes ont repris leurs négociations sur les exportations du pétrole iranien vers la Grèce. L’Iran exportait vers la Grèce 100 000 barils de brut par jour jusqu’en l’an 2011.