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Le président chinois, le premier diplomate du monde à se rendre en Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une image fournie par le bureau du Guide suprême de la RII, l'Ayatollah Khamenei, le montre lors d’une rencontre avec le président chinois Xi Jinping à Téhéran le 23 janvier 2016. ©AFP

Le Think Tank de Washington a rendu un rapport au sujet de la décision de Pékin de faire preuve d’une présence active au Moyen-Orient.

« Après l’entrée en vigueur du Plan d’action conjoint, le président chinois était le premier dirigeant qui s’est rendu à Téhéran. Il cherchait à tourner la page avec l’Iran et il s’est entretenu, lors de son séjour à Téhéran, avec le Guide suprême de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, et le président de la RII, Hassan Rohani. La Chine éprouve un enthousiasme économique pour s’infiltrer au Moyen-Orient.

La Chine entend devancer les Etats-Unis et devenir le plus grand client d’énergie du monde d’ici 2030. Elle est également en quête de retrouver de nouveaux marchés pour pouvoir vendre ses marchandises au Moyen-Orient ou investir dans des pays de la région. Cependant, les désires économiques de la Chine font d’elle un pays stratégiquement fragile d’autant plus qu’elles sont à l’origine de sa présence militaire et diplomatique en croissance dans la région.

Diplomatiquement parlant, la Chine a fait preuve d’une présence permanente tout au long des négociations nucléaires et elle était surtout préoccupée par le bras de fer entre les Etats-Unis, l’Iran et Israël qui pouvait mettre en péril les exportations du pétrole via le détroit d’Ormuz par lequel passaient 52% des importations d’énergie de Chine. En outre, les Chinois ont déployé un nombre plus grand que jamais de forces militaires au Moyen-Orient. A titre d’exemple, la Chine a annoncé, en mai 2015, sa décision d’organiser une manœuvre avec la Russie en Méditerranée.

Les avions de combat chinois comptaient parmi les premières unités militaires étrangères qui ont été autorisées de se ravitailler en Iran, après la victoire de la Révolution islamique. Les navires de guerre chinois se sont présentés en Iran ainsi qu’aux Emirats arabes unis.

Or, la Chine s’abstient de prendre partie vis-à-vis des conflits au Moyen-Orient. Elle est pourtant forcée de choisir un allié clé dans cette région stratégique, un allié qui sera plus probablement l’Iran. En faisant de l’Iran, un allié, la Chine pourra dominer le détroit d’Ormuz. De son côté, l’Iran s’intéresse à faire appel à la Chine pour pouvoir réorganiser un nouvel Ordre mondial où sera moins remarquable la présence des Etats-Unis ». 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV