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Niger: six soldats tués par une mine

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les soldats nigériens patrouillent dans Bosso, près de la frontière nigériane, le 25 mai 2015. ©AFP

Au moins six militaires nigériens ont été tués par l'explosion d'une mine au passage de leur véhicule dans la région de Diffa (sud-est), frontalière du Nigeria, où sévissent des militants extrémistes du groupe nigérian Boko Haram, ont confirmé ce soir les autorités.

"La mort de six soldats" et "cinq blessés" dans "l'explosion d'une mine" au passage de leur véhicule "sur "une piste sablonneuse entre Kabaléwa et Bosso", deux localités nigériennes proches du Nigeria, a indiqué la télévision nationale Télé Sahel.
Les victimes font partie d'un groupe de "onze soldats à bord d'une Toyoto 4X4" et qui étaient "en mission dans le cadre de la lutte contre le terrorisme de Boko Haram", a précisé Télé Sahel citant les responsables militaires de la zone. La télévision a montré les images du général Abdou Kaza, gouverneur de Diffa, la plus haute autorité politique de la région, au chevet des militaires blessés admis à l'hôpital. Ce sont les tous premiers incidents meurtriers et liés à Boko Haram officiellement signalés depuis le début de l'année.
Auparavant dans la matinée, le maire de Kabaléwa, Abari El Hadj Daouda, maire de Kabaléwa, où l'explosion est survenue, a déclaré qu'"un véhicule de l'armée avait sauté sur une mine et il y avait eu des morts et des blessés mais nous n'avions pas les chiffres exacts". Le maire a précisé que l'accident s'était produit samedi matin à 10 km de Kabaléwa, sur les bords de la rivière Komadougou Yobé, qui marque la frontière entre le Niger et le Nigeria.

Des écoliers nigériens à Bosso, dans le sud-est du pays, le 25 mai 2015 ©AFP 

Niger: une centaine d'écoles relocalisées à cause de Boko Haram

Le Niger et l'ONU ont réinstallé dans des endroits plus sûrs 99 des 166 écoles fermées depuis plus d'un an dans le sud-est du Niger en raison des attaques meurtrières de Boko Haram, a indiqué l'ONU lundi.

Ce programme de relocalisation, lancé en novembre, a permis à 5.913 enfants, dont 2.784 garçons et 3.129 filles de reprendre les cours, selon le bulletin mensuel du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) de Niamey.

Ainsi, une douzaine de classes ont été construites en matériaux définitifs notamment dans des camps des déplacés de l'ONU.

Toutefois, la bonne exécution du plan est handicapée par la persistance de l'insécurité et les déplacements continus des populations de la région, déplore l'agence onusienne.

Début novembre, les autorités du Niger et l'Unicef avaient annoncé que plus de 150 écoles accueillant plus de 12.600 élèves étaient fermées à cause des attaques des extrémistes de Boko Haram dans la région de Diffa (sud-est), proche du Nigeria.


 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV