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LBD: la CGT et les syndicats des avocats de France ont saisi la CEDH

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Acte 68 des Gilets jaunes à Paris: des policiers dans la rue, le 29 février 2020. ©Actu Paris

Deux appels à la manifestation ont été lancés pour ce 68e samedi des Gilets jaunes à Paris : la principale marche a lieu à proximité de l’Assemblée nationale.

La 68e mobilisation des Gilets jaunes à Paris se divise en deux parties ce 29 février. Tandis que plusieurs secteurs sont de nouveau interdits, la principale manifestation prévoit d’« encercler » l’Assemblée nationale. L’autre parcours propose de partir de Cité universitaire pour rejoindre la tour Eiffel.

Plus de 300 Gilets jaunes se sont rassemblés place de l’Étoile, ce samedi 29 février à Strasbourg.

Le cortège devait prendre la direction du centre-ville avant de tourner autour du centre le long des quais, mais il n’a pas suivi le parcours autorisé. Vers 14h30, les gilets jaunes ont été bloqués par un barrage des forces de l’ordre sur le pont à l’entrée de la rue de la Première-Armée et ont repris leur marche sur le quai. Des barrages policiers ont été mis en place sur tous les ponts menant au centre-ville.

Après un passage par la place de la République à 15h, les gilets jaunes sont arrivés place Broglie où un stand anti-GCO a été installé.

Les revendications portent toujours contre le gouvernement et pour plus de justice sociale.

Dans ce contexte, La CGT ainsi que les syndicats des avocats de France et de la magistrature (classés à gauche) ont annoncé avoir saisi la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour demander l’interdiction des lanceurs de balles de défense (LBD). Trois syndicats situés à gauche, la CGT ainsi que les syndicats des avocats de France et de la magistrature, rappellent dans un communiqué commun ce 28 février que le Conseil d’État, la juridiction administrative suprême en France, avait rejeté en juillet 2019 des recours contre l’usage des lanceurs de balles de défense (LBD). Ils s’en remettent donc à la justice européenne, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

Estimant « essentiel de continuer le combat pour qu’enfin les autorités cessent de déployer ces armes dangereuses et mutilantes », les syndicats font valoir qu’« en provoquant des dommages irréversibles aux manifestants, [elles] portent atteinte à la liberté d’expression, de réunion et de manifestation ainsi qu’au droit à la vie et au droit de ne pas être soumis à des traitements inhumains et dégradants ».
Armes controversées, les LBD ont été couramment utilisés par les forces de l’ordre lors du mouvement des Gilets jaunes, entraînant de nombreuses blessures graves et mutilations.


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SOURCE: FRENCH PRESS TV