Depuis octobre 2023, les Palestiniens, en particulier les femmes et les filles, subissent les conséquences d'une violence systématique et dévastatrice dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée. Selon le ministère palestinien des Affaires étrangères, l'armée israélienne a tué au moins 33 000 femmes et filles lors de ses interventions militaires, tandis que des dizaines de milliers d'autres ont été blessées, déplacées ou détenues dans des conditions inhumaines.
Les Palestiniennes sont victimes d'attaques directes, de la destruction généralisée de leurs maisons, de mauvais traitements dans les prisons israéliennes et d'un manque d'accès aux services de santé et aux produits de première nécessité, ce qui menace leur sécurité, leur dignité et leurs droits fondamentaux.
Dans le même temps, le Comité des femmes des Nations unies, qui a exclu l'Iran à la suite des troubles sociaux soutenus par l'étranger dans le pays, s'apprête à voter l'adhésion d'Israël en tant que membre. Cette décision met en évidence le double standard et les pressions géopolitiques qui continuent de limiter la reconnaissance des progrès réalisés par les Iraniennes et de minimiser les souffrances des Palestiniennes. Il est impératif d'examiner cette situation et de se pencher sur le sort de toutes les femmes tuées innocemment par Israël, qu'il s'agisse de Palestiniennes à Gaza ou de femmes influentes telles que Shireen Abu Akleh, afin de défendre les droits universels des femmes et d'assurer leur protection dans les conflits.
Le débat de ce mercredi 24 décembre se penche sur ce sujet avec l'intervention de Bernard Cornut, spécialiste des Moyen-Orient et expert en énergie, et Ali Khodabandeh, journaliste et analyste politique iranien.
