Après la fusillade de Sydney, qui a fait 16 morts, Netanyahu exploite le drame en imputant la responsabilité à Canberra pour la reconnaissance de l’État palestinien.
Dimanche 14 décembre, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a accusé le gouvernement australien d’avoir « jeté de l’huile sur le feu de l’antisémitisme » avant la fusillade à Sydney lors d’une célébration juive.
Certains observateurs estiment que Netanyahu exploite cet incident pour justifier sa politique de génocide et d’attaques contre la population civile dans toute la région de l'Asie de l'Ouest, notamment à Gaza, au Liban, au Yémen et en Syrie.
Il reste essentiel d’attendre les résultats définitifs des enquêtes menées par les autorités australiennes sur la fusillade.
Selon la chaîne publique ABC, des enquêteurs antiterroristes estiment que les deux tireurs avaient prêté allégeance au groupe terroriste Daech. Des hauts responsables ont déclaré à ABC que deux drapeaux de Daech avaient été trouvés dans la voiture des auteurs de l’attaque sur la plage. La police de Nouvelle-Galles du Sud a dit ne pas pouvoir confirmer les informations d’ABC.
Mais la question qui se pose maintenant est de savoir pourquoi Daech, qui depuis sa création en 2013, n'a jamais attaqué Israël et dont les membres blessés lors d'affrontements avec les combattants de la Résistance en Irak ou en Syrie, étaient soignés dans les hôpitaux du régime sioniste, doit attaquer les Juifs?
En effet, certains événements historiques renforcent les soupçons autour du rôle d’Israël dans des opérations controversées qualifiées de « fausses bannières ».
Ali Khodabandeh, journaliste et analyste politique et Bernard Cornut, géopolitologue s'expriment sur ce sujet.