Depuis deux ans, les militants pro-Palestine multiplient manifestations et conférences pour mobiliser les Suisses, mais depuis plusieurs mois, les autorités helvétiques répriment violemment leurs actions.
En Valais, la manifestation du 1er novembre à Sion, organisée pour dénoncer le génocide à Gaza, n’a pas été autorisée par deux fois. Elle a finalement eu lieu, mais la police a arrêté plusieurs personnes, sans que l’événement ne génère de violences.
Le choc est survenu plus tard lorsque Gaël Ribordy, membre du collectif Valais Palestine a reçu une facture de 80 000 francs suisses pour couvrir les coûts des services de police.
Le collectif pro-palestinien Valais Palestine a fait opposition à cette amende. « C’est clairement pour nous dissuader d’organiser de nouvelles manifestations, des élus du Grand conseil valaisan [l’assemblée régionale] l’ont clairement dit lors des débats et en cela, cette amende est illégale car contraire à la constitution suisse », explique Gaël Ribordy.
« Toute mesure qui veut être dissuasive et limiter la liberté d’expression est illégale », a-t-il ajouté.
Xavier Dupret, analyste politique belge, s'exprime sur le sujet.