Les factions opposées en Syrie devraient entamer un dialogue qui permettrait de parvenir à un consensus sur la direction politique du pays, a déclaré le président iranien, Massoud Pezeshkian.
Après que les groupes armés dirigés par Hayat Tahrir al-Cham (HTC) ont pris le contrôle de la capitale syrienne, entraînant ainsi la chute du gouvernement Assad, le président iranien a noté dimanche lors d’une session du cabinet qu’il incombait au peuple syrien de prendre les décisions concernant l’avenir du pays et de son système politique.
Le président Pezeshkian a souligné l’importance de maintenir l’unité et de protéger la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale de la Syrie. Il a de même soutenu que l’Iran poursuivra ses consultations diplomatiques avec toutes les parties concernées ainsi qu’avec les Nations unies pour aider à stabiliser la situation.
Le chef de l’État iranien n’a pas manqué de condamner l’agression israélienne contre le territoire syrien, et d’appeler toutes les parties aussi bien en Syrie que dans les pays voisins à rester vigilantes face à l’exploitation de la situation par le régime sioniste.
Ayssar Midani, analyste franco-syrienne des questions internationales et Arnaud Develay, juriste international s’expriment sur le sujet.