Au sommaire :
1. Gaza : l’échec du Conseil de sécurité à imposer un cessez-le-feu aura des conséquences dévastatrices, affirme Amar Bendjama
L’échec, mercredi, du Conseil de sécurité à adopter un projet de résolution appelant à un cessez-le-feu « immédiat, sans conditions et permanent » à Gaza aura des « conséquences dévastatrices sur l’ordre international », a affirmé le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama.
« Aujourd’hui, nous avons manqué une nouvelle occasion (…). Cet échec aura des conséquences dévastatrices sur l’ordre international », a soutenu M. Bendjama qui a assuré que l’Algérie poursuivra ses efforts au Conseil de sécurité pour qu’une résolution imposant un cessez-le-feu dans l’enclave palestinienne soit adoptée.
« Soyez-en sûrs, ce ne sera pas la dernière fois que le Conseil de sécurité sera contraint de travailler sur une résolution relative à la Palestine (…) Nous reviendrons sous peu au Conseil pour exiger un cessez-le-feu immédiat, sans conditions et permanent à Gaza, et cette fois-ci en étant plus fermes encore », a promis le représentant de l’Algérie.
« Nos efforts ne s’arrêteront pas tant que le Conseil n’aura pas pris de mesures décisives », a-t-il ajouté. Le projet de résolution, préparé par les dix États membres non permanents du Conseil de sécurité, a recueilli 14 voix pour, zéro abstention et un contre, celle des États-Unis qui ont imposé leur véto.
« C’est une journée triste pour le Conseil de sécurité, pour l’ONU et pour la communauté internationale dans son ensemble », a déploré M. Bendjama.
« Le projet de résolution que le Conseil n’a pas pu adopter aujourd’hui visait uniquement à interrompre ce silence écrasant, cinq mois après l’adoption de la résolution 2735 (relative à un cessez-le-feu à Gaza). Cinq mois pendant lesquels le Conseil est demeuré les poings liés. Ce texte est loin d’être parfait, mais il représentait le minimum qui aurait dû nous unir », a-t-il estimé.
Source : Al24news
2. Les relations entre l’Algérie et la Somalie « solides et fraternelles »
Dans une déclaration à la presse au sortir de l’audience que lui a accordée le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Dahir Mohamud Gelle, qui était porteur d’une lettre du président somalien, M. Hassan Sheikh Mohamud, a indiqué que la Somalie « aspire à ce que les relations algéro-somaliennes demeurent solides et fraternelles, comme elles l’ont toujours été, à travers la tenue de rencontres bilatérales et la coordination sur les principales questions régionales et internationales », précisant que la lettre qu’il a remise au président de la République concernait « les relations entre les deux pays et les moyens de les renforcer, ainsi que les questions d’intérêt commun ».
Après s’être félicité de l’audience que lui a accordée le président de la République, le conseiller et envoyé spécial du président somalien a souligné que son pays avait « retrouvé sa place d’antan », rappelant, à cet égard, que son pays « sera, l’année prochaine, membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, aux côtés de l’Algérie, pays frère ».
« À ce titre, il y a des développements positifs dont nous avons fait part au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, concernant la Somalie, mais aussi en lien avec les questions arabes, islamiques et africaines », a-t-il poursuivi. Il a, par ailleurs, dit avoir perçu chez le président de la République « un grand intérêt pour la question somalienne », précisant qu’il l’a chargé de « transmettre ses salutations à son homologue somalien ».
Source : Al24news
3. Tunisie : la Banque Nationale agricole renforce son appui au secteur en 2024/2025
En Tunisie, le secteur agricole emploie environ 14 % de la population active. En dépit de la sécheresse persistante qui dure depuis plus de 5 ans dans le pays, l’appareil productif veut accroître la production agricole en 2024/2025. En Tunisie, la Banque Nationale agricole (BNA) a décidé de consacrer 175 millions de dinars (55,6 millions $) au financement de la campagne agricole de 2024/2025, soit une augmentation de 20 % par rapport à la campagne précédente. C’est ce qu’a révélé Hamadi Habaieb, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, mardi 19 novembre. Selon les informations relayées par les médias locaux, 31,7 millions $, soit environ 57 % de l’enveloppe seront octroyés sous forme de prêts directs au profit de 3 500 petits exploitants agricoles tandis que le reste du financement est destiné à l’Office des terres domaniales pour soutenir les projets d’aménagement et de mise en valeur des terres agricoles.
Source : Agenceecofin
4. Maroc : feu vert pour l’entrée en bourse de la CMGP qui prépare son expansion africaine
L’entreprise marocaine, leader du marché de l’irrigation, cherche à diversifier ses sources de financement tout en renforçant sa présence en Afrique. Elle est déjà implantée en Afrique de l’Ouest, avec des bureaux et des filiales au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Ghana et en Mauritanie. L’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) a validé le 21 novembre 2024 l’introduction de la Compagnie marocaine de goutte-à-goutte et de pompage (CMGP) à la Bourse de Casablanca pour un montant global de 1,1 milliard de dirhams (109,3 millions de dollars). L’opération comprend une augmentation de capital de 300 millions de dirhams par l’émission de 1 500 000 actions au prix unitaire de 200 dirhams, soit 100 dirhams de valeur nominale et 100 dirhams de prime d’émission. Elle inclut également la cession de 4 000 000 d’actions existantes au même prix, générant un montant additionnel de 800 millions de dirhams. La souscription s’ouvre le 2 décembre 2024. Les fonds levés par cette opération serviront à financer l’expansion de l’entreprise et son plan de développement, notamment par des opérations de croissance externe, telles que l’acquisition de 40% du capital d’Agrosem, d’ici 2025 pour un montant de 60 millions de dirhams.
Source : Agenceecofin