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Zoom Afrique du 28 septembre 2024

Les titres de la rédaction :

  • Train express régional de Dakar : 7 nouvelles rames en cours de livraison
  • A Pointe-Noire, MTN Congo met l’énergie solaire au service de la santé
  • Nigeria : Airtel cherche des alternatives au diesel
  • Hausse de 34% du bénéfice de l’assureur sud-africain Old Mutual en six mois

 

Les titres de la rédaction :

1. Application du nouveau code minier malien : des sociétés minières et le gouvernement signent un partenariat gagnant-gagnant

En signant une convention de partenariat avec Semos-SA, Alid, B2Gold et Nampala, le gouvernement du Mali matérialisait le nouveau code minier dont la rentabilité, l’impact sont clairement visibles sur l’économie malienne. L’accord a été signé en présence des ministres des Mines, Pr. Amadou Kéita, de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, ainsi que les directeurs généraux des sociétés minières. C’est un partenariat gagnant-gagnant reconnaissent les deux parties.

Selon Ilias Kéita, PDG de Semos-SA, « c’est un accord qui a été conclu à un montant total de 65 milliards de F CFA et 16 milliards de crédit TVA que nous avons décidé d’abandonner également. Ce payement se fera en deux temps. Un premier payement est dû pour le 30 septembre 2024 pour un montant de 40 milliards F CFA et le deuxième payement de 25 milliards F CFA pour la fin du mois de mars 2025 ».

De son côté, le directeur général de la mine de Fekola, Ray Mead, a noté que cet accord va bien au-delà d’un simple partenariat commercial, il reflète leur volonté de promouvoir un développement durable et de contribuer au bien-être des communautés locales. « Nous sommes heureux d’annoncer la signature d’un accord avec le gouvernement du Mali, marquant une étape cruciale dans notre engagement à soutenir le développement économique du pays. Cet accord va bien au-delà d’un simple partenariat commercial ; il reflète notre volonté de promouvoir un développement durable et de contribuer au bien-être des communautés locales. La continuité des opérations et de la gestion du complexe Fekola, incluant le développement du projet souterrain de la mine de Fekola ainsi que le projet Fekola régional, constituent des piliers essentiels de cet accord. Conscients des défis inhérents à l’exploitation minière, nous nous engageons à établir une relation de confiance et de transparence avec l’ensemble des parties prenantes. Notre priorité est de mener ce projet en écoutant activement les préoccupations de chacun. C’est un moment historique pour les deux parties, et nous sommes impatients de voir les résultats positifs de cette collaboration », a expliqué. M. Mead. Le ministre des Mines, Pr. Amadou Kéita, a laissé entendre que désormais la taxe n’est plus fixée, elle sera progressive.

« Son taux sera fixé en fonction du coût de l’or. Un autre aspect à souligner, c’est que les exonérations sous le problème pétrolier aussi ne sont plus les misères. Alors que dans le temps l’État perdait à peu près de 100 milliards F CFA sous ces exonérations », a-t-il dit. Il a estimé que la convention répond aux aspirations du peuple malien. A en croire le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, c’est un code très équilibré qui permet aujourd’hui au Mali d’avoir une source de financement importante pour son développement.

2. Sécurité et développement : l’AES veut se doter de satellites

Cet ambitieux projet est traité avec la société Glavkosmos, une filiale de l’entreprise d’État russe Roscosmos. Les parties sont à la phase des négociations avant la conclusion d’un contrat. Les pays de l’Alliance des États du Sahel (AES), à savoir le Mali, le Burkina Faso et le Niger, ont engagé des négociations avec la société Glavkosmos, une filiale de l’entreprise d’État russe Roscosmos pour se doter de leurs propres satellites, afin de bien assurer leur sécurité et leur développement.  

Dans cette optique, le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène et son collègue de l’Économie et des Finances, Alousséini Sanou, le ministre nigérien de la Communication, Sidi Mohamed Raliou et le ministre burkinabé de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Adjima Thiombiano, sont en conclave à Bamako dans la perspective de la signature d’un mémorandum avec le partenaire russe pour la faisabilité de ce projet ambitieux. Ils ont été reçus en audience, lundi dernier, par le président de la Transition et président de la Confédération AES, le colonel Assimi Goïta, au palais de Koulouba. L’audience s’est déroulée en présence du directeur général de la Société malienne de transmission et de diffusion (SMTD), Cheick Oumar Traoré. Au terme de la rencontre, le ministre chargé de la Communication du Niger a indiqué que les échanges avec le chef de l’État ont porté sur les technologies spatiales avec la société Glavkosmos. Si les négociations sont concluantes, cette société russe va fournir aux pays de l’AES deux types de satellites. Le premier est un satellite de communication qui va assurer l’Internet, la télévision et la radio. Le deuxième satellite concerne les radars de détection en matière de sécurité, de prévention et de gestion des catastrophes, ainsi que de tout autre type de problème sur le sol.

La troisième partie du projet porte sur la formation de nos experts. « Le chef qui s’est félicité des avancées du projet, a réitéré son soutien pour sa mise en œuvre diligente. Il a surtout insisté sur la prise en charge de la formation de nos experts par la partie russe », a expliqué le ministre nigérien, ajoutant que la formation permettra à nos experts d’avoir les compétences, l’autonomie et la souveraineté par rapport à la gestion de ces satellites. Sidi Mohamed Raliou s’est réjoui de l’engagement et de la détermination du président Assimi Goïta, en sa qualité de président de la Confédération AES, à soutenir la réalisation de ces infrastructures satellitaires pour le bien-être de nos populations et de nos pays. Pour sa part, le directeur général de la société Glavkosmos a assuré l’engagement de la partie russe pour la réalisation de ce projet qui est d’une importance capitale pour la Confédération AES. Selon Ilya Tarasenko, sa particularité réside dans le fait qu’il sera réalisé dans l’intérêt général des trois pays de l’Alliance. Ce qui va permettre de répondre efficacement aux questions prioritaires de l’espace commun. D’une part, il s’agira d’assurer l’observation et la sécurité aux frontières des États de la Confédération et d’autre part, de promouvoir le développement économique grâce à l’utilisation des technologies spatiales. Lentement mais sûrement, l’AES est en train de s’affirmer sur la scène régionale et internationale, avec des projets phares comme celui-ci pour assurer sa sécurité et son développement. Et cela dans le cadre d’un partenariat stratégique avec l’Agence fédérale chargée du programme spatial civil russe (Roscosmos), l’un des leaders mondiaux dans les activités spatiales.

3. Burkina Faso : le gouvernement déclare avoir déjoué « plusieurs tentatives de déstabilisation »

Le ministre de la Sécurité, Mahamoudou Sana met en cause des anciens militaires et des groupes terroristes et désigne le lieutenant-colonel Damiba, comme le chef du « volet militaire de ce complot ».

 Le gouvernement du Burkina Faso a affirmé lundi soir avoir déjoué « plusieurs tentatives de déstabilisation », impliquant selon lui l’ancien président de transition, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, et d’anciens ministres. « Nous avons pu déjouer plusieurs tentatives de déstabilisation aussi pernicieuses qu’incessantes », a indiqué le ministre de la Sécurité Mahamoudou Sana dans une déclaration lue à la télévision nationale. « Ces acteurs du chaos, appuyés par certains services de renseignement de puissances occidentales, sont constitués aussi bien de civils de divers profils que de militaires et anciens militaires ayant quitté le territoire national pour participer à des opérations de propagande et de déstabilisation », a-t-il indiqué. Il a présenté l’ancien président de la transition, le lieutenant-colonel Damiba, comme le chef du « volet militaire de ce complot ». Paul Henri Sandaogo Damiba s’était emparé du pouvoir par un coup d’État en janvier 2022 contre le président Roch Marc Christian Kaboré, puis avait été évincé lors d’un second putsch huit mois plus tard, par le capitaine Ibrahim Traoré, actuellement au pouvoir. 

Selon le ministre de la Sécurité, « la première attaque, précurseur de cette opération » de déstabilisation, était celle du 24 août à Barsalogho, dans la région du Centre nord. Au cours de cette attaque, revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), affilié à al-Qaïda, plus de 400 civils ont été tués, selon des sources.

Aucun bilan officiel n’a été communiqué et le président Ibrahim Traoré est depuis resté muet. Donnant de nombreux détails opérationnels et citant une quinzaine de noms, dont d’anciens officiels burkinabés, le ministre a affirmé que l’objectif final de ce plan était de « prendre le palais présidentiel » à Ouagadougou. Il a annoncé que plusieurs personnes avaient été arrêtées, dont certaines auraient été tuées lors d’une tentative d’évasion, dont Ahmed Kinda, ancien commandant des forces spéciales burkinabé, présenté comme le « chef des opérations ». Le journaliste nigérien d’origine ivoirienne, Serge Maturin Adou, - qui a disparu à Niamey depuis le 1er septembre - a également été cité parmi les auteurs de ce « complot ».

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SOURCE: FRENCH PRESS TV