Dans le contexte du conflit qui fait rage dans la bande de Gaza, le gouvernement britannique a annoncé, le 2 septembre, la suspension d’une partie des licences d’exportation d’armements vers Israël. Une décision condamnée par Tel-Aviv. Le F-35, auquel participe Londres, n’est pas concerné par ces suspensions.
Le nouveau chef de la diplomatie britannique, David Lammy, en poste depuis début juillet, a annoncé le 2 septembre devant la Chambre des communes la « suspension » de certaines exportations d’armements vers Israël « comme l’exige la loi sur le contrôle des exportations ».
« C’est avec regret que j’informe aujourd’hui la Chambre que l’évaluation que j’ai reçue ne me permet pas de conclure autre chose que le fait que pour certaines exportations d’armes britanniques vers Israël, il existe un risque clair qu’elles puissent être utilisées pour commettre ou faciliter une violation grave du droit international humanitaire », a déclaré David Lammy.
Réaction de Bernard Cornut, analyste politique français et spécialiste du Moyen-Orient.