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Cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024 : défaite scandaleuse de la France

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Cérémonie d'ouverture des JO 2024 à Paris. ©AP

Par Ghorbanali Khodabandeh

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, censée être un moment d’unité et de célébration mondiale, s’est transformée en une défaite scandaleuse pour la France. Des scènes jugées blasphématoires par de nombreux chrétiens ont provoqué une onde de choc qui dépasse largement les frontières de l’Hexagone.

Les réactions scandalisées se multiplient en France et dans le monde depuis le 26 juillet à l’encontre de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques 2024 de Paris, jugée choquante à bien des égards pour les Chrétiens.

Cette cérémonie d'ouverture a fait naître de nombreuses polémiques. Une séquence inspirée de la Cène de Léonard de Vinci mais faisant appel à des travestis et à un chanteur presque nu a notamment a suscité une vague d’indignation sans précédent, unissant dans la colère des chrétiens, des musulmans et même des non-croyants.

Par ailleurs, une autre partie du spectacle, montrant Marie-Antoinette, dernière reine de France, décapitée, tenant sa propre tête entre ses mains, a provoqué l'incompréhension, voire la colère des spectateurs.

Le scandale de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris sème le trouble en France et dans le monde

La cérémonie d’ouverture des JO, compétition qui se veut un symbole d’unité, est loin d'avoir fait l’unanimité. Au contraire, cette cérémonie d’ouverture des JO de Paris représente pour beaucoup un échec massif voir une défaite scandaleuse pour la France. Au centre de ces critiques, une séquence revient tout particulièrement : celle de la Cène, tableau de Léonard de Vinci représentant le dernier repas du Christ, où des drag queens sont venues remplacer les apôtres autour de Leslie Barbara Butch, une DJ présentée par la presse française comme une icône lesbienne des nuits parisiennes. Une scène devant laquelle est ensuite apparu le chanteur Philippe Katerine dénudé, le corps peint en bleu, censé représenter Dionysos.

De nombreuses personnalités politiques et d’internautes se sont alors indignées en dénonçant une «provocation», témoignant d’une mise en scène «christianophobe», «irrespectueuse» ou encore «blasphématoire».

«À tous les chrétiens du monde qui regardent la cérémonie d’ouverture et se sont sentis insultés par cette parodie drag queen de la Cène, sachez que ce n’est pas la France qui parle mais une minorité de gauche prête à toutes les provocations» a notamment posté sur X (ex-Twitter) l’eurodéputée Marion Maréchal. L’ancienne tête de liste de Reconquête! aux européennes est loin d’être la seule à avoir réagi dans l’Hexagone.

«La cérémonie d’ouverture des JO est une honte. Nous actons le suicide de notre pays devant le monde entier» a fustigé l’ancien candidat à la présidentielle Philippe de Villiers.

La sénatrice LR des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer a regretté «une vision de notre histoire, qui met en spectacle la décapitation de Marie-Antoinette et qui cherche à ridiculiser les chrétiens».

Même au sein de la majorité présidentielle, le spectacle n’a pas été du goût de tout le monde. «Une si belle cérémonie d’ouverture gâchée par cette déferlante woke» a regretté le député Renaissance des Yvelines Charles Rodwell, «Pourquoi souiller la Cène pour insulter les Français chrétiens, plutôt que toute autre religion?» a-t-il ajouté.

Cérémonie d’ouverture des JO : la dégradation totale de la société européenne

La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 et ses transgressions ont laissé peu de monde indifférent. Cette diversité de réactions illustre bien les tensions et les divergences culturelles qui traversent la société française et européennes. Beaucoup y perçoivent une provocation et un manque de respect envers les traditions religieuses, ainsi qu'une menace pour la société de leur choix.

La réaction la plus notable à l’étranger est venue de Russie où la porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova a eu des propos très durs à l’encontre de l’organisation française de la cérémonie, évoquant un « échec massif».

Selon le président de la Douma russe, les images diffusées démontrent « la dégradation totale de la société européenne ».

« Ayant humilié le monde chrétien tout entier, les organisateurs des JO, avec Macron à leur tête, se sont d’abord discrédités, piétinant la mémoire de leurs ancêtres, qui ont beaucoup fait pour que la France puisse exister », a écrit Viatcheslav Volodin sur sa chaîne Telegram.

Toujours en Russie, un pays exclu des JO de Paris à cause de la guerre en Ukraine, l’église orthodoxe a déploré un « suicide historique et culturel« à Paris, »l’une des capitales chrétiennes de la civilisation européenne ».

Le 26 juillet, la demande d'asile formulée par le journaliste et analyste financier italien Angelo Giuliano sur les réseaux sociaux est devenue virale. Il avait qualifié de spectacle dégoûtant la cérémonie d'ouverture des JO qui comprenait notamment une « parodie » controversée et offensante de la Cène par une drag-queen. Selon Angelo Giuliano, les Jeux olympiques de Paris sont une honte et une défaite scandaleuse pour la France.

En Occident, une « minorité puissante impose à la majorité silencieuse son programme mondialiste en politique » et son « projet d’ingénierie sociale » qui est conçu pour transformer radicalement les sociétés et imposer aux gens une « nouvelle forme de fascisme déguisée en libéralisme », estime le journaliste.

JO de Paris : autoriser le blasphème, interdire le port du foulard

Alors que les JO de Paris devaient marquer la célébration mondiale des valeurs fondamentales de l'olympisme : excellence, respect et amitié, cette fête sportive a été pourtant ternie par le choix de certaines séquences jugées provocatrices et blasphématoires envers la religion.

De nombreuses voix se sont élevées tant en France qu’à l’étranger pour soutenir que « le droit au blasphème n'a pas sa place dans le cadre de l'olympisme ». La question se pose : comment une telle scène a-t-elle pu être approuvée à tous les niveaux de l’organisation ? Cet incident soulève des questions fondamentales sur les limites de la liberté d’expression artistique et le respect des croyances religieuses. Dans une société de plus en plus polarisée, où se situe la ligne entre provocation artistique et offense gratuite ? D’autant plus qu’à la veille des JO, le gouvernement français, dans un geste visiblement contradictoire, a imposé une dangereuse interdiction, celle du port du foulard pour les athlètes françaises.

En effet, le gouvernement français s’est saisi des Jeux olympiques cette fois pour une nouvelle surenchère islamophobe, avec l’exclusion délibérée d’une catégorie de femmes : celles qui choisissent de porter un foulard pour des raisons religieuses. Cette décision, sous l’autel de la laïcité, s’applique à de nombreux sports, du football au basketball, affectant même les jeunes et les amatrices. Une trahison flagrante des valeurs olympiques et des droits humains qui s’inscrit à rebours du Comité Olympique Internationale (COI) et de nombreuses organisations de sport et de défense des droits humains. 

Depuis deux décennies, les autorités françaises s’acharnent à légiférer contre les vêtements religieux des femmes musulmanes, sous couvert de laïcité et de neutralité. Cette obsession est une façade pour masquer une discrimination systématique fondée sur des préjugés islamophobes. Chaque loi, chaque règlement qui restreint le choix vestimentaire des femmes musulmanes est une violation de leurs droits fondamentaux - les interdictions du foulard portant atteinte à la fois à la liberté d'expression et à la liberté de religion. Cette interdiction s’inscrit également à l'encontre des valeurs universelles prônées par le mouvement olympique

JO de Paris 2024 : la cérémonie prise en otage par une caste

Selon de nombreux observateurs, c’est une petite minorité, une caste, qui a pris aujourd’hui en otage les Jeux olympiques de Paris. Elle suit l’objectif de faire disparaître la nation française, sa culture, donc sa langue, son esprit, et plus encore son âme, d’autant plus que la France est la fille aînée de l’Eglise. Dans ce cadre, des lobbys manipulent Macron et se livrent à toute sorte de représentation obscènes et de provocations scandaleuses pour dissoudre la France au grand dam de ses intérêts et de sa tradition.

Alors que la ville Lumière s’est parée de tous ses atours pour faire la fête, des vies palestiniennes continuent de tomber quotidiennement sous les bombardements des assassins israéliens. Le Comité international olympique ne bouge pas le petit doigt pour rappeler à ses devoirs l’Etat voyou d’Israël. Lors du déclenchement du conflit armé russo-ukrainien, la communauté internationale s’est soulevée unanimement homme contre la Russie. Les fédérations sportives internationales, à leur tête le CIO, ont réclamé l’exclusion des sportifs russes et l’interdiction de laisser concourir les athlètes russes.

Or, face au génocide israélien à Gaza, des pays, d’Europe surtout, ont fait montre de mansuétude sans limite à l’égard de l’entité sioniste qui tue chaque jour des centaines de Palestiniens. Le CIO, qui est si prompt à prononcer de très lourdes sanctions contre des athlètes qui refusent de concourir avec des athlètes israéliens, pourquoi ne prononce-t-il pas les mêmes décisions contre Israël qui commet un génocide et une purification ethnique à Gaza ?

Alors que les Jeux Olympiques se poursuivent, cette polémique laissera sans doute une tache indélébile sur l’événement. Comment la France et le Comité International Olympique géreront-ils les retombées de cet échec scandaleux ?

Ghorbanali Khodabandeh est un journaliste et analyste politique iranien basé à Téhéran.

(Les opinions exprimées dans cet article ne reflètent pas nécessairement celles de Press TV.)

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SOURCE: FRENCH PRESS TV