Les réactions et condamnations affluent à l’international après l’assassinat lâche et cruel du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, à Téhéran.
Le bureau politique du mouvement yéménite Ansarallah a déclaré dans un communiqué publié mercredi matin que l’assassinat du chef du Hamas à Téhéran est un crime et une violation flagrante des lois internationales.
Sayyid Ammar al-Hakim, leader du Mouvement irakien de la sagesse nationale, a exprimé ses condoléances à la nation palestinienne opprimée et aux mouvements de résistance à l’occasion du martyre d’Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, affirmant que les actions criminelles du régime d’occupation sont trop faibles pour empêcher la nation palestinienne de continuer à avancer sur la voie de la victoire juste et équitable.
La Turquie a condamné « l’ignoble assassinat » d’Ismaïl Haniyeh, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
« Nous condamnons l’assassinat du chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, dans un acte ignoble à Téhéran. Cette attaque a également pour but d’étendre la guerre à Gaza à une dimension régionale. Nous exprimons nos condoléances au peuple palestinien qui a sacrifié des centaines de milliers de martyrs comme Haniyeh afin de vivre en paix dans sa patrie sous le toit de son propre État », a dit le ministère.
Dans un communiqué publié par son ministère des Affaires étrangères, le Qatar « condamne fermement l’assassinat » d’Ismaïl Haniyeh. Pour ce médiateur important entre Israël et le Hamas, il s’agit d’un « crime odieux », d’une « dangereuse escalade » et d’une « violation flagrante du droit international ».
La Chine a aussi condamné « l’assassinat » d’Ismaïl Haniyeh. « Nous sommes très préoccupés par cet incident et nous condamnons cet assassinat », a déclaré un porte-parole de la diplomatie chinoise, Lin Jian, interrogé lors d’un point de presse régulier.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Michael Bogdanov a qualifié l’assassinat du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh de « crime politique inacceptable » et a déclaré que ce crime conduirait à une nouvelle escalade des tensions.
Dans un message publié sur X, l’ex-Premier ministre suédois Carl Bildt a écrit : « Oubliez le cessez-le-feu ! Les représailles et l’escalade prennent le devant de la scène. Je pense que nous devons attacher nos ceintures de sécurité. »
Arnaud Develay et Elie Hatem, tous deux juristes et analystes des questions politiques s’expriment sur le sujet.