Ces derniers mois, les forces israéliennes ont ciblé des forêts et des zones peuplées du sud du Liban avec des bombes et des munitions au phosphore blanc interdites au niveau international, rapportent les médias locaux.
Israël continue d’utiliser des munitions au phosphore blanc dans le sud du Liban, causant des dégâts irréparables à la région et provoquant la fuite des villageois.
Une série de rapports indiquent que les attaques au phosphore blanc « mettent les civils en danger » et qu’elles entraînent des « déplacements de civils ».
Le Liban a été invité à déposer une demande auprès de la Cour pénale internationale (CPI) pour permettre une enquête et des poursuites contre le régime israélien.
Les tensions restent vives le long de la frontière sud du Liban, où le mouvement de résistance du Hezbollah est engagé dans d’intenses affrontements avec les forces israéliennes.
Le Hezbollah mène des attaques à la roquette presque quotidiennement sur les positions israéliennes en représailles à l’agression du régime contre le Liban et en solidarité avec les Palestiniens.
La guerre génocidaire à Gaza a jusqu’à présent tué au moins 37 600 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Au moins 455 personnes ont également été tuées à la frontière libanaise, dont plus de 80 civils, selon un bilan établi par l’AFP.
Les deux guerres menées par Israël contre le Liban en 2000 et 2006 se sont heurtées à une forte résistance de la part du Hezbollah, entraînant le retrait du régime dans les deux conflits.
L’analyse de Bernard Cornut, expert politique et spécialiste du Moyen-Orient.