Un responsable iranien et expert culturel a critiqué l’arrestation par le gouvernement français de la figure culturelle iranienne Bashir Biazar pour avoir dénoncé la guerre à Gaza, affirmant que sa détention dans des circonstances obscures met en évidence le double standard de la France en matière de liberté d'expression.
Biazar, ancien directeur de production au Département de musique et de chanson de la Radiodiffusion de la République islamique d’Iran (IRIB), a été convoqué et placé en détention par la police française mardi dernier. Il a exprimé clairement son soutien à la cause palestinienne et a mis en lumière les crimes israéliens à Gaza sur les réseaux sociaux.
Son contenu sur les réseaux sociaux s’est systématiquement concentré sur des questions culturelles liées au monde musulman et à la cause palestinienne, que les autorités françaises semblent désormais utiliser comme prétexte pour son arrestation et son éventuelle expulsion.
Il va de soi que la France, un pays qui se pose en défenseur de la liberté d’expression, ne tolère plus les quelques publications qui s'affichent sur une page virtuelle et dans une autre langue pour soutenir la cause palestinienne. Pourquoi ? Écoutons l'analyse d'Arnaud Develay, analyste politique et juriste français.