Ramin Mazaheri
Press TV, Mexico City
Les Mexicains se préparent à des élections générales et les candidats à la présidentielle achèvent leur campagne. Mais les élections sont assombries par la violence politique. Les candidats et leurs familles ont été victimes de multiples attaques ces derniers mois.
Au moment où le Mexique se rendra aux élections nationales du 2 juin, on prévoit qu'il y aura eu quelque 760 cas de violence politique : plus de 30 candidats et 20 responsables ont déjà été assassinés alors que la violence des gangs de drogue a tenté d'influencer le processus démocratique deux fois plus violemment que lors des élections de 2018.
L’effusion de sang se limite en grande partie à une poignée de provinces et la capitale est indéniablement sûre. Le parti de gauche au pouvoir est de loin celui qui a subi le plus grand nombre de victimes, qui ne sont pas des hommes politiques nationaux de premier plan, mais des personnalités locales qui manquent généralement de gardes du corps.
Avec le deuxième taux d’homicides le plus élevé de tous les grands pays du monde, il semble peu probable que le monde politique mexicain puisse échapper totalement à la violence. Cependant, les Mexicains rejettent les stéréotypes occidentaux selon lesquels les gangs de drogue ont fait de leur démocratie un « État en faillite », et un taux de participation de 63 % en 2018 dépasse celui de la plupart des pays occidentaux.
