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Zoom Afrique du 5 mai 2024

Zoom Afrique du 5 mai 2024

Les titres de la rédaction :

  • La data a soutenu une croissance de 32,5 % du chiffre d’affaires de MTN Ghana au 1er trimestre 2024
  • Nigeria : l’État de Kaduna met sous scellés des tours télécoms pour non-paiement de 4,1 millions $ de taxes
  • La BCEAO va racheter 77 milliards FCFA de titres publics du Niger
  • La raffinerie de pétrole d’Aliko Dangote est bien partie pour devenir un modèle à suivre en Afrique (rapport) 

Les analyses de la rédaction :

1. Mali : qui veut saper l’intégrité territoriale ?

Selon les médias mainstream, au Mali, les groupes séparatistes forment une nouvelle coalition. Le Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) sera dirigé par Bilal Ag Acherif, une figure de la rébellion indépendantiste.

Les principaux groupes séparatistes qui affrontent les forces gouvernementales dans le nord du Mali ont annoncé jeudi 2 mai qu’ils formaient une nouvelle coalition. Dans leur communiqué, les représentants du Cadre stratégique permanent (CSP), une alliance de groupes armés séparatistes à dominante touarègue, affirment que cette « nouvelle structure (…) a pour finalité de parvenir à la création d’une seule entité politique portant les revendications du peuple de l’Azawad, nom du territoire revendiqué par les indépendantistes dans le nord du Mali. Les groupes armés séparatistes ont perdu le contrôle de plusieurs localités du Nord fin 2023 après une offensive de l’armée malienne qui a culminé avec la prise de Kidal, bastion de la revendication indépendantiste et enjeu de souveraineté majeur pour l’État malien.

Mais de quoi s’agit-il ?

Les autorités de transition du Mali sont déterminées à restaurer l’intégrité territoriale et à établir la paix dans tout le pays. Cependant, certains éléments du mouvement Azawad continuent de faire obstacle à une solution pacifique en attaquant régulièrement les civils et l’armée malienne dans des zones comme Ménaka, Tombouctou et Kidal. 

Les Maliens en ont assez des attaques des séparatistes, de plus en plus qualifiés de terroristes. 

En s’associant au gouvernement malien, dirigé par Assimi Goïta, le mouvement Azawad pourrait avoir davantage à gagner. Après tout, eux aussi traversent des moments difficiles, sous les attaques des terroristes de la Macina Katiba, mais il semble que sous influence des éléments séparatistes, ce mouvement ne veut pas la sécurité et la paix.

Mais il est certain que le peuple malien a besoin de paix, de stabilisation de la situation sécuritaire et d’efforts unis pour résoudre les problèmes communs, et le gouvernement fera tour son possible pour réaliser cet objectif.

2. Mali : la capitulation d’un groupe armé marque un changement dans la dynamique militaire

par Samuel Benshimon 

Dans le nord du Mali, un groupe important d’hommes armés a déposé les armes et s’est rendu aux autorités militaires dimanche dernier à Aguelhoc. Selon un communiqué de l’armée malienne, ces hommes armés ont volontairement remis tous leurs équipements militaires, y compris cinq véhicules, des armes telles que des mitrailleuses, des munitions et divers autres équipements militaires. Des mesures appropriées sont en cours pour gérer ces individus et leur matériel, a ajouté l’armée. Cette reddition est liée aux succès récents de l’armée malienne dans le nord du pays, en particulier dans la zone connue sous le nom des « Trois frontières » (Mali, Burkina Faso et Niger), où un haut responsable de l’EIGS Abou Houzeifa dit Hugo, issu du Polisario, a été tué dimanche dernier. Depuis 2012, le Mali est confronté à une expansion du terrorisme, entraînant une crise multidimensionnelle en termes de sécurité, de politique, d’économie et d’humanitaire dans cette région d’Afrique de l’Ouest.

3. Niger : Niamey aux couleurs des drapeaux du Mali, du Burkina Faso et de la Russie

Niger, arbore désormais une nouvelle facette artistique grâce à l’embellissement de ses ronds-points avec l’implantation des drapeaux du Niger, du Mali, du Burkina Faso et de la Russie. Notamment les ronds-points de l’Hôpital national, du Pavillon présidentiel, de la Résistance, de l’hippodrome, de l’aéroport, de Yantala, de Maourey, du palais des congrès, de Liptako, de la Francophonie, de Deyzebon, de Route flinguée (Telwa), de l’Église, du Palais du 29 juillet et le rond-point Ali Mossi du Grand Marché. Cette initiative des autorités du Niger qui vise à célébrer les liens d’amitié et de coopération entre le Burkina Faso, le Mali et la Russie, tout en contribuant à l’embellissement esthétique de la ville ne va pas certainement plaire à la CEDEAO. Chaque drapeau représente un pays ayant des liens forts avec le Niger. Le drapeau du Niger, bien sûr, symbolise l’identité nationale et la fierté de la population locale, témoigne de leur appartenance à l’Alliance des États du Sahel (AES). Enfin, le drapeau de la Russie représente les relations diplomatiques et sécuritaires croissantes entre le Niger et la Russie.

« L’implantation des drapeaux de ces pays sur les ronds-points de Niamey est également un symbole fort de coopération et d’amitié entre les nations concernées. Elle témoigne de la volonté des autorités nigériennes de renforcer les liens politiques, économiques et culturels avec ces pays. Ce geste est un moyen de rappeler que Niamey est une ville ouverte sur le monde, une plaque tournante de la coopération régionale et internationale », fait savoir un jeune Nigérien engagé. De tout ce qui précède, il est clair que les relations entre le Niger, le Burkina Faso, le Mali et la Russie se sont considérablement renforcées et ce n’est pas pour plaire à la CEDEAO qui ne digère pas le rapprochement de ces pays avec Moscou.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV