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Les analyses de la rédaction :
1. Mali : les FAMAs écrivent l’Histoire en terrassant un chef de Daech
Dans un souffle de liberté qui redonne espoir au cœur du Sahel, les forces armées maliennes ont inscrit une page héroïque dans le livre de la lutte pour la souveraineté. Avec courage et détermination, les soldats maliens ont frappé un grand coup en mettant hors d’état de nuire un des plus dangereux chefs terroristes de Daech, un tyran qui semait la mort et la désolation dans la région.
En ce dimanche 28 avril 2024, le soleil s’est levé sur une nouvelle ère pour la région de Gao, située au nord du Mali. Dans la zone d’Indelimane, connue pour être un carrefour de défis et d’enjeux, l’armée malienne, cette insurmontable forteresse, a mené une opération terrestre de haute précision, qui a vu la chute d’Abou Houzeifa, connu sous le nom de guerre « Hugo ». Ce dernier, un chef de Daech dans le Sahel, fut neutralisé grâce à la bravoure inflexible de l’armée malienne.
La traque inlassable qui a mené à cette victoire est le fruit d’une stratégie militaire sans faille et d’une collaboration inébranlable entre les pays du Sahel. Comme un seul homme, nos nations ont conjugué leur force au sein de l’Alliance des États du Sahel (AES), une synergie défensive qui a prouvé son efficacité contre la barbarie. La fin tragique du despote Hugo marque le commencement d’une ère nouvelle, celle où la terreur ne saurait ébranler l’invincible volonté de peuples libres et souverains.
Le Mali, terre de courage et de dignité, continue de se tenir debout face aux tempêtes terroristes, au nom de la nation souveraine du Mali. L’annonce de la neutralisation de ce chef terroriste est accueillie avec une fierté légitime par la population, qui voit en chaque succès de l’armée la promesse d’un avenir radieux.
L’opération menée par les vaillants soldats témoigne de leur engagement sans faille dans la lutte contre le fléau terroriste. Elle souligne également leur capacité à surmonter les adversités grâce à leur unité et leur foi en la destinée de la nation malienne. L’avenir, ils le bâtiront ensemble, sur les fondements de la paix et de la fraternité, pour que jamais ne s’éteigne la flamme de la souveraineté malienne.
2. Le Burkina Faso suspend des médias occidentaux
Au Burkina Faso, dans un communiqué en date de ce 25 avril 2024, le Conseil supérieur de la communication annonce la suspension de BBC et de VOA du Burkina Faso pour avoir diffusé sur leurs ondes, un rapport de l’ONG Human Rights Watch accusant l’armée burkinabée d’exactions sur des populations civiles.
Suite à la publication d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch sur son site internet et de la diffusion dudit rapport sur les ondes et les plateformes numériques de BBC-Afrique et de VOA, le régulateur des médias au Burkina Faso annonce la suspension de BBC et de VOA du Burkina Faso, pendant 2 semaines.
« Ces accusations font suite à la publication d’un document par l’ONG Human Rights Watch sur son site internet. Le CSC a décelé dans le contenu dudit article d’énormes déclarations péremptoires et tendancieuses contre l’armée burkinabée sans éléments de preuve tangible, d’autant plus que le même article invite à une enquête indépendante », peut-on lire dans le communiqué du Conseil supérieur de la communication, en date de ce 25 avril 2024.
« Cette approche porte atteinte aux principes cardinaux du traitement de l’information, en ce qu’elle constitue une désinformation de nature à porter le discrédit sur l’armée burkinabée. Le Collège des conseillers, réuni en session extraordinaire, a décidé de la suspension des programmes des deux radios internationales émettant à Ouagadougou pour une durée de deux semaines à compter de la notification de ladite décision. Dans le même ordre, le Collège a enjoint aux Fournisseurs d’Accès à Internet (FAI) de suspendre l’accès aux sites internet et les autres plateformes numériques de la BBC, de la VOA et de l’ONG Human Rights Watch à partir du territoire burkinabé ».
Selon l’avis de Daouda Sawadogo, directeur de publication du journal Éclair info. Il a commenté pour Sputnik Afrique la suspension de la BBC et de VOA au Burkina Faso.
« Lorsqu’un pays est en crise, l’information a besoin d’être contrôlée », martèle le journaliste avant de rappeler que son pays en traverse une depuis 10 ans.
Il note également que l’émission qui avait entraîné la suspension visait l’armée « qui se bat ». Et de souligner que cette mesure est provisoire, le temps d’enquêter sur la « véracité » de l’information.
« Donc nous pouvons dire, cette décision de suspendre les programmes de VOA et de BBC au Burkina Faso est l’assurance de la souveraineté du pays, car on ne peut pas être souverain si nous ne contrôlons pas ce qui est dit sur notre territoire », tranche-t-il.
Le Conseil supérieur de la communication a ordonné le 25 avril la suspension pendant deux semaines de Voice of America et de BBC Afrique à la suite de la diffusion d’un rapport de Human Rights Watch accusant l’armée burkinabée d’exactions contre des civils.
Dans un entretien à la télévision nationale burkinabée, le chef de l’État du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim Traore, s’est expliqué concernant cette suspension.
« Ces presses internationales se battent pour leur pays, c’est normal. Ceux-là qu’on a fermés ici, tout ce qu’il divulgue comme information, c’est pour les intérêts de leur pays. Ce qui nous écœure, c’est souvent les presses locales qui relayent ça. C’est ça qui est dangereux. Est-ce que ça veut dire qu’ils n’ont pas l’intelligence de comprendre que ceux-là (ces presses internationales), tout ce qu’ils publient c’est pour l’intérêt de leur pays ?
Les FDS sont en train de monter en puissance. Il y a beaucoup de victoires. Aujourd’hui, on ne s’assoit pas qu’on vienne nous attaquer. On est à l’offensive. L’armement qu’on est en train d’acquérir et tous ces équipements ça ne leur plaît pas. Parce que nous allons réussir à vaincre le terrorisme. Pourtant, ils ont créé ça (le terrorisme), pour que nos États ne puissent pas être des États et continuer à nous exploiter. C’est nos ressources ! Mais si vous avez une armée, ils ne peuvent pas se permettre ça. Donc c’est normal que leur presse diabolise, qu’ils inventent du mensonge, ils racontent tout ce qu’ils veulent avec des complicités internes. Malheureusement voilà, il y a des individus ici pour gagner 3000 €, ils sont prêts à écrire du n’importe quoi et à envoyer là-bas. Voilà, et puis ils vendent leur patrie. Et ce sont ces gens aussi que l’on combat parce que ce sont des ennemis de la nation. C’est dangereux. Il ne faut pas aussi que nos presses se prêtent à certains jeux lorsqu’ils publient des choses là-bas. Nous, ici, on prend. Quelle est la valeur ajoutée ? Quelle est votre partition dans cette lutte-là ? Eux, ils se battent pour les intérêts de leur pays, là-bas, pourquoi vous aussi vous allez les suivre. Même si vous finance ou je ne sais pas quoi, ce n’est pas logique ! »
3. Burkina : une souveraineté affirmée !
Le président de la transition du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a expliqué, vendredi soir, dans une interview accordée à la télévision publique (RTB), les raisons de l’expulsion le 18 avril courant de trois diplomates français en poste à Ouagadougou pour « activités subversives », dans un contexte de relations diplomatiques particulièrement tendues entre Ouagadougou et Paris.
Le 18 avril 2024, trois diplomates français, dont deux conseillers politiques en poste à l’ambassade de France à Ouagadougou, ont été déclarés persona non grata « pour activités subversives » et sommées de quitter le territoire burkinabé.
Dans un entretien accordé le 26 avril 2024 à la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB), le capitaine burkinabé Ibrahim Traoré a fourni des éléments d’explication.
« Quand on dit activités subversives ; les gens sont très malins et très intelligents dans leurs manœuvres. Aujourd’hui, ils ont beaucoup de plans pour déstabiliser le Burkina Faso. Il y a l’élimination physique, il y a la manipulation d’une frange armée, il y a aussi à travers les médias, la diplomatie des pays (…) », a-t-il mentionné, appelant les populations à faire attention.
« Certaines organisations sont ici (au Burkina Faso) et se font financer par certains pays pour fournir des rapports », a-t-il ajouté, précisant que les détracteurs du Burkina Faso sont en train de chercher à capter des alliés dans plusieurs secteurs à l’intérieur du pays.
« Ils sont en train de pénétrer dans le monde de la culture à travers certains artistes. On les suit. Ils sont en train de pénétrer dans le monde des médias. Il y a beaucoup d’activités subversives qui se passent. On n’est pas dupe, il faut que les gens arrêtent. Vouloir manipuler le peuple pour le retourner (contre les autorités), il faut qu’ils arrêtent. Ça sera difficile et, nous, nous n’avons pas la langue dans nos poches. À un moment donné, on va expliquer à la population », a-t-il indiqué.
Le Capitaine Traoré a également réagi à une sortie médiatique du général François Lecointre, ancien chef d’état-major des armées françaises, qui avait exprimé récemment sa préoccupation sur l’avenir de l’engagement européen en Afrique, dans une interview accordée au journal Le Figaro, en ces termes : « L’Europe aura l’obligation de retourner en Afrique pour aider à la restauration de l’État et au retour des administrations et du développement (…) ».
Pour Traoré à travers cette déclaration, « Ils (les Européens) préparent la mentalité de leur peuple au cas où ils venaient physiquement ici pour combattre. (…) Ils ne sont pas d’accord qu’on se décolonise. Ils veulent nous recoloniser ».
« Le terrorisme est là. Ils savent que nous allons vaincre le terrorisme. Donc, ils se disent maintenant que - si jamais ils (les Burkinabés) arrivent à vaincre le terrorisme- , il faut qu’ils se préparent pour venir physiquement nous recoloniser. Parce qu’ils ne sont pas d’accord qu’on soit décolonisés. Parce que c’est leurs intérêts. C’est à travers nous qu’ils vivent. (…) C’est du mensonge qu’ils racontent. Nous aussi on se prépare en conséquence », a-t-il dit.
Depuis l’arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré le 30 septembre 2022, les relations diplomatiques entre Paris et Ouagadougou n’ont cessé de se dégrader.
Le Burkina Faso a mis fin à plusieurs accords qui le liaient à la France tout en diversifiant ses partenaires stratégiques dans plusieurs domaines.