Les étudiants de plusieurs universités américaines se sont rassemblés pour exiger unanimement la fin des liens financiers avec Israël. À l'université du Texas, la police a réprimé les universitaires protestataires.
Des manifestations ont eu lieu à l'Université de New York, à Harvard, au MIT et dans d'autres universités du Michigan, du Minnesota et de Colombie au cours des dernières 24 heures.
Des sources locales ont également rapporté que des troupes anti-émeutes avaient été appelées à réprimer les manifestants pro-palestiniens sur le campus de l'Université du Texas.
Des vidéos des témoins des événements du mercredi 24 avril dans le campus de l'université montrent que les forces de l'ordre obligent les étudiants protestataires de se coucher au sol avant de les arrêter, tandis que d'autres manifestants scandent « laissez-les tranquilles ». Au moins 10 personnes ont été arrêtées, a rapporté le Texas Tribune.
Depuis le début du génocide lancé par le régime israélien contre la bande de Gaza, soutenue par les États-Unis, les protestations pro-Palestine dans les sections universitaires des États-Unis se sont considérablement accrues.
Les États-Unis fournissent au régime israélien un soutien militaire et depuis le 7 octobre. Washington a également mis son veto à plusieurs résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies appelant à un cessez-le-feu et à la fin de l'attaque militaire brutale qui a jusqu'à présent tué plus de 34 100 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Les étudiants américains ont entre-temps durci le ton contre les liens de leurs universités avec le régime israélien ainsi que le soutien total de Washington au génocide lancé par les sionistes dans la bande de Gaza.
Dans le sillage des actions de protestation menées dans des universités américaines, près d’une cinquantaine d'étudiants français mobilisés en soutien au peuple de Gaza ont également occupé un nouveau bâtiment de la grande école française de Sciences Politiques à Paris, le jeudi 25 avril au soir, au lendemain d'une évacuation par la police d'un autre site de l'établissement.
Dans un communiqué, la direction de Sciences Po a annoncé « que les nombreuses tentatives de dialogue, afin de faire quitter les lieux sereinement, n'ont pas permis de trouver une issue à cette situation ». Le Comité Palestine de Sciences Po a quant à lui répondu dans un communiqué : « Nous n'avons pas l'intention de nous taire ; le combat pour la justice en Palestine nous y oblige. Nous n'avons pas peur ».
Bernard Cornut, géopolitologue, et Élie Hatem, juriste international, s'expriment sur le sujet.