L'Iran fustige les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France pour avoir bloqué une déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant la frappe israélienne contre la section consulaire de l'ambassade d'Iran à Damas, capitale syrienne.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, la mission permanente de l’Iran auprès de l’ONU a qualifié cette décision de "deux poids, deux mesures" et a déclaré qu’elle portait atteinte à la crédibilité du Conseil de sécurité.
Elle a également déclaré que le blocage créait un "précédent dangereux".
Plus tôt, la Russie avait déclaré que Washington et Londres avaient refusé de discuter du projet de déclaration sur l'attaque de l'ambassade iranienne.
Mardi, la plupart des membres du Conseil de sécurité, à l’exception des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France, ont condamné le régime israélien pour sa frappe aérienne contre l’ambassade iranienne.
L'attaque de lundi a tué deux hauts commandants militaires iraniens et cinq officiers qui les accompagnaient. Tous étaient en mission diplomatique consultative en Syrie.
Réaction de Bernard Cornut analyste politique français, spécialiste du Moyen-Orient.
