Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté, avec 14 voix pour et une abstention -celle des États-Unis-, une résolution réclamant un « cessez-le-feu immédiat » dans la bande de Gaza.
Les groupes de résistance palestiniens ont salué la résolution, mais le ministre israélien des Affaires militaires, Yoav Gallant, a déclaré que Tel-Aviv n’arrêterait pas ses attaques à Gaza.
L’appel du Conseil de sécurité de l’ONU à un cessez-le-feu intervient alors que les craintes internationales se sont accrues face au projet d’invasion terrestre israélienne de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où plus d’un million de Palestiniens ont trouvé refuge.
Près de deux millions de civils palestiniens dans la bande de Gaza, pour qui les conditions alimentaires et sanitaires sont de plus en plus aléatoires peuvent à tout instant tomber sous les frappes meurtrières de l’Occupation sioniste.
C’est une stratégie funeste adoptée par le régime israélien et le cabinet de guerre sioniste, qui va désormais au clash avec l’administration Biden. Benyamin Nétanyahou espère sortir indemne du bourbier de Gaza. Mais une fois de plus, il peut s’être trompé dans ses calculs.
« Positive, mais insuffisante », c’est ainsi qu’a réagi l’Iran à l’adoption de la résolution onusienne.
Jacob Cohen, écrivain et analyste politique franco-marocain et Ahmad Rami, Directeur de Radio Islam en Suède partagent leurs points de vue avec nous intervenant dans le débat de ce mercredi 27 mars.