Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1. Lutte antiterroriste : l’ASS assure
Plusieurs terroristes ont été neutralisés vendredi par l’armée burkinabée dans le nord du pays, a rapporté la Radiodiffusion Télévision du Burkina (RTB).
Des terroristes qui voulaient s’attaquer à une position des Forces de défense et de sécurité du Burkina Faso dans la localité de Kossouka, dans la région du Nord, ont été frappés par les vecteurs aériens de l’armée, faisant plusieurs morts d’entre eux, selon la même source citant l’armée burkinabée. Le Burkina Faso est confronté à une vague d’attaques terroristes depuis 2015. Ces attaques, concentrées dans le nord et l’est du pays, ont fait des milliers de morts et de blessés et contraint plus d’un million de personnes à fuir leurs foyers.
Face à cette menace, les forces armées burkinabées ont intensifié leurs opérations antiterroristes ces derniers mois. En 2023, une offensive d’envergure a permis de neutraliser un grand nombre de terroristes et de libérer plusieurs localités assiégées.
Le Burkina Faso dispose désormais d’un système de défense nationale et unique. Un système lié à aucune instance étrangère comme cela a été le cas ces dernières années.
En effet depuis que l’AES a annoncé son intention de créer une force asymétrique, de plus en plus d’attaques antiterroristes sont alors perpétrées contre diverses positions des terroristes.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont signé un pacte de défense trilatéral engageant les trois pays du Sahel à s’entraider en cas d’attaque militaire contre l’un d’entre eux. Les juntes militaires du Niger, du Mali et du Burkina Faso, trois pays d’Afrique de l’Ouest, ont signé un accord de sécurité commun appelé « Alliance des États du Sahel », s’engageant à s’entraider en cas d’agression étrangère contre l’un des trois pays. Les trois pays se démènent pour contenir les terroristes liés à Al-Qaïda et à Daech, et ont également vu leurs relations avec leurs voisins et leurs partenaires internationaux mises à mal par des coups d’État militaires. Le dernier coup d’État au Niger a creusé un fossé supplémentaire entre les trois pays et le bloc régional, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui a menacé de recourir à la force pour rétablir l’ordre constitutionnel dans le pays. Suite à cette menace, les dirigeants du Mali et du Burkina Faso se sont engagés à venir en aide au Niger si la CEDEAO mettait sa menace à exécution.
2. Niger : les USA dehors
Après avoir mis un vent sans précédent à la délégation américaine, le général Tchiani ayant refusé de rencontrer cette délégation, ce samedi 16 mars 2024, le Niger a dénoncé « avec effet immédiat » l’accord de coopération militaire avec les États-Unis.
« Le gouvernement du Niger, prenant en compte les aspirations et les intérêts de son peuple, décide en toute responsabilité de dénoncer avec effet immédiat l’accord relatif au statut du personnel militaire des États-Unis et des employés civils du département américain de la Défense sur le territoire du Niger », a indiqué Amadou Abdramane, le porte-parole du gouvernement nigérien, dans un communiqué lu samedi soir à la télévision nationale. Dans ce communiqué, lu samedi soir à la télévision nationale, Amadou Abdramane précise que la présence militaire américaine est illégale et viole toutes les règles constitutionnelles et démocratiques. Selon Niamey, cet accord qualifié d’injuste a été imposé unilatéralement par les États-Unis, via une simple note verbale, le 6 juillet 2012.
Chose promise chose due : alors que les médias mainstream ne cessait d’évoquer la visite de cette délégation comme un signe de parfaites relations entre le Niger et les USA, ce communiqué vient de mettre à jour les réelles intentions et politiques du Niger.
L’arrivée de la délégation américaine n’a pas respecté les usages diplomatiques, a expliqué Amadou Abdramane, assurant que le gouvernement américain a informé Niamey de façon unilatérale de sa date d’arrivée et de la composition de sa délégation.
Il n’y a désormais plus aucun doute : après la France, le Niger met les Américains dehors.
3. Mali : l’armée assure
Dans la soirée du 14 mars 2024, l’état-major général des Armées a été informé par les services de renseignement d’un rassemblement des groupes armés terroristes en planification d’une nouvelle attaque à Tabankort, localité de la région de Gao située à 36 km d’Anefis.
Après une minutieuse observation par les FAMa, les points névralgiques du dispositif ennemi ont été frappés avec précision, anéantissant ainsi une dizaine de pick-up avec leurs stocks logistiques composés d’armements, de munitions et de carburant. Un grand nombre de combattants des groupes armés terroristes ont également été neutralisés.
L’état-major général des forces armées reste toujours engagé et déterminé à assurer la sécurité des populations sur l’ensemble du territoire national.
Le Mali, a longtemps été abandonné seul dans le combat contre le terrorisme et l’insécurité sur son territoire, et est désormais en passe de gagner aujourd’hui tous les combats grâce au soutien du peuple et aux efforts du gouvernement qui ne ménagent aucun effort pour équiper et former les Forces armées maliennes (FAMa).
D’ailleurs et récemment, 121 soldats du génie militaire et 25 stagiaires instructeurs ont achevé avec brio leur formation POAD (Préparation Opérationnelle Avant Déploiement) ce vendredi 15 mars à la Base 101 de Sénou. Débutée le 5 janvier 2024, cette formation intense de 6 semaines a permis aux soldats d’acquérir des compétences cruciales en armement, mesures de sécurité, combat individuel et collectif, tirs divers, embarquement/débarquement, fouille, infiltration, sécurisation d’installations et plus encore. Cette formation s’inscrit dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles des Forces armées maliennes (FAMa), en collaboration avec leurs partenaires, conformément à la vision des plus hautes autorités. L’objectif est clair : doter les soldats des outils nécessaires pour faire face aux défis sécuritaires du pays.