Ramin Mazaheri
PressTV, Paris
Partout en France, les partisans de la Palestine ont manifesté pour dénoncer les atrocités et les crimes de guerre incessants d’Israël lors de son offensive contre Gaza.
Le monde a été stupéfait par ce qui a été appelé un « massacre de la farine » : la mort de plus de 100 Palestiniens et près de 800 autres blessés après que les troupes israéliennes ont ouvert le feu sur des civils attendant des aides alimentaires.
Quelque 600 000 personnes à Gaza, soit 25 % de la population, sont actuellement menacées de famine.
Le ministère français des Affaires étrangères a déclaré que les tirs étaient « injustifiables » et a soutenu l’appel à une enquête indépendante de l’ONU. Le président Emmanuel Macron a exigé « la vérité, la justice et le respect du droit international » et a déclaré qu’un cessez-le-feu immédiat était « impératif ».
Dans le monde occidental, qui est et reste complice du génocide commis par Israël, il y a eu un léger changement de ton de tous les dirigeants, donc Macron. Il y a quelques mois, Macron proposait une coalition militaire pour combattre la Résistance à Gaza.
Il y a quatre ans, Macron a fait adopter un projet de loi qui assimilait l’antisionisme à l’antisémitisme, malgré leurs différences évidentes. Après le début de l’invasion de Gaza par Israël, la France a imposé une interdiction au niveau national de toute manifestation pro-palestinienne. Les militants ont subi des arrestations massives, un nombre record d’amendes et la tristement célèbre brutalité de la police française.