Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1.Burkina Faso : l’armée renforce les mesures de sécurité
Dans la note de service ci-après, l’état-major général des armées du Burkina Faso appelle toutes les unités au renforcement des mesures de sécurité en réponse aux risques d’attentats avec des velléités d’attaques kamikazes. Pour parer à toute éventualité, des instructions ont été prises, parmi lesquelles des patrouilles dissuasives. Depuis quelques semaines, les risques d’attentats se font récurrents au Burkina Faso avec des velléités d’attaques kamikazes. Au-delà des attaques kamikazes proférées par les groupes terroristes, des successions d’attaques d’envergure contre les FDS et VDP pouvant inclure des attentats dans les centres urbains sont également à craindre. Pour parer à toute éventualité, il est recommandé une hausse de la vigilance à tous les niveaux. Aussi, les différents postes de sécurité devront être en alerte permanente. Des patrouilles dissuasives devront être également effectuées. Les mesures suivantes et autres doivent être impérativement prises : relever le niveau d’alerte, renforcer les mesures de sécurité à tous les niveaux (contrôle et fouille systématique des personnes et des engins) : mettre en place ou renforcer les dispositifs d’obstacles (chicanes, herses, fossés, etc.) ; renforcer les moyens d’observation avec utilisation possible de miradors, de postes d’observation tels que les pylônes et tout autre disponible. Les chefs d’état-major de l’armée de terre, de l’armée de l’Air et de la gendarmerie nationale, les Commandants du Groupement central des armées, de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers, de la Brigade des volontaires pour la défense de la patrie et de la Brigade spéciale et d’intervention rapide sont chargés de l’application de la présente note de service.
2. Mali : la cohésion sociale à Kidal
Une délégation imposante, composée de membres éminents du gouvernement et de personnalités influentes, a atterri à Kidal dans le cadre d’une initiative majeure visant à promouvoir la paix, la cohésion sociale et à soutenir les autorités de la transition. Cette mission diplomatique, dirigée par le colonel Ismïl Wagué, ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, s’inscrit dans le contexte d’une collaboration constructive entre le gouvernement et le Conseil supérieur des Imghads et Alliés (CSIA).
La délégation comprend non seulement des membres du gouvernement, mais aussi des conseillers spéciaux de la Présidence, des représentants du Conseil national de transition (CNT), des figures emblématiques des opérations économiques, des délégués des associations culturelles et des dignitaires des légitimités traditionnelles. Cette représentation diversifiée souligne l’engagement global en faveur de la paix et de la stabilité au sein de la région de Kidal.
L’objectif principal de cette visite est de participer à une grande manifestation organisée par le Conseil supérieur des Imghads et alliés, centrée sur la promotion de la paix et la cohésion sociale. Le CSIA, en tant qu’acteur majeur dans la région, joue un rôle crucial dans la recherche de solutions durables aux défis complexes auxquels la région est confrontée. Cette initiative vise à renforcer les liens entre les différentes communautés et à favoriser un dialogue ouvert et constructif. Le colonel Ismaïl Wagué, en tant que ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, a exprimé son optimisme quant à l’impact positif que cette collaboration pourrait avoir sur la situation actuelle. Il a souligné l’importance de travailler main dans la main avec les acteurs locaux et la société civile pour construire un avenir pacifique et prospère.
Les activités prévues comprennent des discussions de groupe, des séances de sensibilisation et des initiatives de développement communautaire. Les opérateurs économiques participant à la délégation ont également exprimé leur volonté de soutenir des projets visant à stimuler l’économie locale et à améliorer les conditions de vie des habitants.
En réaffirmant leur engagement envers la paix et la cohésion sociale, la délégation gouvernementale espère apporter une contribution significative à la stabilité de la région de Kidal et à la consolidation des efforts de la transition. Cette visite marque une étape importante vers la construction d’un avenir harmonieux et prospère pour tous les citoyens de la région.
Source : bamada.net
3. Le pipeline Bénin/Niger déjà opérationnel
L’oléoduc qui doit relier le Niger au Bénin a été mis en service vendredi. Fin 2023, le Premier ministre nigérien avait assisté au lancement de la production. Depuis vendredi, le pétrole peut maintenant entrer dans le pipeline pour être acheminé vers la station terminale installée au Bénin.
C’est la société chinoise CNPC, en charge du projet, qui a informé ses partenaires de la mise en service. Le pétrole qui sort des forages d’Agadem au Niger peut donc maintenant être injecté dans l’oléoduc pour être acheminé vers la station terminale installée à Sèmè Kpodji, au Bénin. Avant d’arriver au terminal, il y a neuf réservoirs à remplir sur le trajet : six au Niger et trois au Bénin. Ce processus conditionne les premières exportations. Il faut qu’il soit achevé avant d’envisager les premières exportations du pétrole nigérien. Les experts se donnent délai de 60 jours, soit fin avril ou début mai. À l’occasion, une cérémonie officielle pourrait être organisée.
Du site d’extraction pour arriver à la station terminale, le pipeline traverse plus d’un millier de kilomètres au Niger et près de 700 au Bénin. Les estimations restent toujours sur une production de 90 000 barils par jour. Le Bénin touchera des droits de transit et des recettes fiscales importantes en fonction de la quantité exportée.
D’une longueur de près de 2000 Km, dont 675 Km, sur le territoire béninois, le pipeline Bénin/Niger est officiellement mis en service. La production a aussitôt démarré à Agadem, et le chargement du premier navire prévu pour le 1er mai 2024. Les investissements réalisés dans le cadre de la construction du pipeline Bénin/Niger selon une publication de Jeune Afrique, sont estimés à 6 milliards de dollars dont 4 pour développer les champs pétroliers (dans Agadem), et 2,3 pour les travaux de construction. L’infrastructure mise en service devrait produire, selon les prévisions, 200 000 barils de pétrole par jour en 2026.