Les titres de la rédaction :
Les analyses de la rédaction :
1. Énième marche arrière de la CEDEAO :
Les chefs d’État des pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ont décidé de lever une partie des sanctions contre le Niger, a annoncé le président de la Commission de l’organisation régionale samedi 24 février à Abuja.
La CEDEAO « a décidé de lever avec effet immédiat » certaines des sanctions imposées au Niger depuis la prise du pouvoir à Niamey d’un régime militaire qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum en juillet. Les frontières et l’espace aérien seront notamment rouverts, a-t-il précisé à l’issue du sommet extraordinaire des chefs d’État de la CEDEAO.
En effet, les autorités militaires nigériennes ont à maintes reprises accusé a Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) de participer à un « plan de déstabilisation du Niger » soutenu par des puissances étrangères.
Tout en dénonçant « l’attitude désinvolte sur fond d’incohérence » de la CEDEAO, les autorités militaires nigériennes ont accusé l’organisation ouest-africaine de participer à « un plan subversif de déstabilisation du Niger à travers la formation d’un prétendu gouvernement parallèle soutenu par des puissances étrangères ».
De plus, il y a moins d’un mois, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé, dimanche, leur retrait « sans délai » de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Le Mali et le Burkina Faso ont envoyé ce 29 janvier 2024 à la CEDEAO une « notification formelle » de leur retrait de l’organisation régionale.
Le retrait des sanctions contre le Niger est donc un aveu d’échec de la CEDEAO.
En plus de porter un coup dur à la CEDEAO cette sortie a remis en cause l’institution, qui doit revoir ses fondements, mais aussi son fonctionnement et son adaptation aux visions et aux besoins des populations.
2. Mali : la sécurité avant tout
Le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta, a tenu, le lundi 19 février 2024, dans la salle polyvalente du Palais de Koulouba une réunion avec les chefs d’état-major et les directeurs de service des Forces de défense et de sécurité au Mali.
À l’issue de cette réunion cruciale, le ministre de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, a accordé une interview à la presse pour informer des résultats de la rencontre stratégique. Sous la direction du chef des forces armées, le colonel Assimi Goïta, les chefs militaires ont été rassemblés afin de faire le point sur la situation sécuritaire, tout en passant en revue le contexte géopolitique régional et international. Le chef de l’État a prodigué des directives claires visant à atteindre les objectifs politiques et stratégiques fixés.
Le ministre de la Défense et des Anciens combattants a salué la cohérence du système de défense et de sécurité, priorité absolue des plus hautes autorités du pays et du peuple malien. « Nous saisissons cette opportunité pour exprimer notre gratitude envers le peuple malien, qui a consenti à accorder une place primordiale à l’armée malienne malgré les défis économiques rencontrés », a-t-il indiqué dans son message.
Et d’assurer qu’aujourd’hui les Forces de défense et de sécurité sont équipées et préparées à assurer, de manière autonome, leur mission de protection de l’intégrité territoriale ainsi que des personnes et de leurs biens dans l’intérêt suprême de nos concitoyens et des populations de l’Alliance des États du Sahel. « Nous avons reçu ces directives claires de la part du président de la Transition », a conclu le ministre Camara.
Le président de la Transition a clairement défini des orientations prioritaires, plaçant la population au centre de toutes les opérations de sécurisation. Avant d’exhorter à maintenir la pression sur les forces engagées sur le terrain, tant qu’il subsiste la moindre menace terroriste sur le territoire national et tant que les compatriotes ne peuvent pas jouir de leur liberté de mouvement.
Notons que les autorités maliennes de la Transition demeurent résolument engagées à garantir la sécurité et le bien-être de tous les Maliens. Ils œuvrent sans relâche pour la préservation de la nation et de toute la région contre toute menace.
3. Le Burkina Faso remporte la 1re édition du « Tournoi de Sambo Vladimir Poutine »
L’association sportive burkinabée de SAMBO, en collaboration avec l’association « African Initiative », a tenu la première édition du tournoi de Sambo dénommé « Tournoi Vladimir Poutine », ce samedi 24 février 2024 à Ouagadougou. Des athlètes de l’Alliance des États du Sahel (AES), 27 du Burkina Faso, 9 du Mali, 9 du Niger, et 2 de la Russie se sont affrontés sur le tatami. À l’arrivée, c’est Alira Abdoul Malick du Burkina Faso qui a remporté le premier prix de cette édition.
Dans un but de vulgarisation du sport de combat, le Sambo, l’association sportive burkinabée de Sambo en collaboration avec l’association « African Initiative », a tenu une compétition ce samedi 24 février 2024, à travers la première édition du tournoi international Vladimir Poutine. À ce premier rendez-vous, trois catégories se sont affrontées. Il s’agit du Sambo sportif homme (58 kg, -64 kg, -71 kg, -88 kg), le Sambo sportif femme (-59 kg et -65 kg) et le Sambo combat homme (-64 kg, -71 kg, -98 kg). Tous avec des athlètes issus des pays membres de l’AES et de la Russie. À l’arrivée, c’est Alira Abdoul Malick du Burkina Faso qui est rentré avec la première place dans la plus grande des catégories (-98 kg). Il est talonné par Drissa Traoré du Mali. La troisième place est revenue à Muhamad Alief de la Russie.
L’objectif de cette compétition est de non seulement vulgariser ce sport, mais aussi favoriser le rapprochement entre peuples de l’AES et de la Russie, selon le président de l’association sportive burkinabée de sambo, Dapla Palenfo. « Disons que c’est une discipline qui est d’origine russe qui est très peu connue au Burkina. Étant donné que la discipline vient de là-bas, nous avons voulu donc mettre le nom de la compétition sous le nom du président russe. Cela permettra de rapprocher les deux peuples et même le peuple russe aux autres États de l’AES », a justifié le président de l’association burkinabée de Sambo.