La Ligue arabe, l'Organisation de la coopération islamique (OCI) et l'Égypte ont condamné le troisième veto des États-Unis à un projet de résolution proposé au Conseil de sécurité des Nations unies exigeant la fin immédiate de la guerre brutale menée par Israël dans la bande de Gaza assiégée.
Les États-Unis ont opposé mardi 20 février leur veto au Conseil de sécurité des Nations unies pour bloquer le projet de résolution algérien, qui rejetait le « déplacement forcé de la population civile palestinienne » et exhortait « toutes les parties à se conformer au droit international ».
Les représentants de 13 pays au Conseil de sécurité, composé de 15 membres, ont voté pour. La Grande-Bretagne s'est abstenue.
Les États-Unis ont opposé leur veto à des projets de résolution similaires en octobre et décembre.
« L'Égypte considère l'obstruction à une résolution exigeant un cessez-le-feu dans un conflit armé qui a coûté la vie à plus de 29 000 civils, pour la plupart des enfants et des femmes, un précédent honteux dans l'histoire du Conseil de sécurité dans la gestion des conflits armés et des guerres », lit-on dans le communiqué de la diplomatie égyptienne.
Le ministère égyptien des Affaires étrangères a réitéré que la communauté internationale a l'obligation morale et humaine d'œuvrer pour mettre fin aux souffrances quotidiennes des Palestiniens.
Arnaud Develay, juriste international et Bernard Cornut, politologue s'expriment sur le sujet.