L'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) privée ces jours-ci, en raison des accusations d'Israël, de l'aide des États-Unis et de certains pays occidentaux a annoncé que depuis le début de cette année, le régime israélien a rejeté la moitié des demandes d'aide de l'organisation pour Gaza.
Selon les Nations Unies, 650 000 personnes sont sans abri dans la bande de Gaza. Des sources palestiniennes font état de la destruction complète de 70 000 maisons et de la destruction partielle et inutilisable de 290 000 maisons dans la bande de Gaza, exposée aux attaques israéliennes.
L'ONU s'est dit vivement préoccupée par les actions d'Israël à Gaza qui constituent « une violation de la Convention de Genève ». L'ONU s'est également dit opposée au déplacement forcé des gens à Rafah.
D'autre part le SG de l'ONU, Antonio Guterres a qualifié les divisions au sein du Conseil de sécurité de l'ONU sur Gaza de « dangereuses » avant d'appeler les différentes parties et protagonistes engagées dans le conflit à œuvrer pour un cessez-le-feu rapide.
Les évolutions interviennent alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné vendredi à son armée de préparer un « plan d'évacuation » des civils de Rafah, les Etats-Unis (leur allié) et l'ONU s'alarmant d'une éventuelle offensive d'Israël contre ce dernier refuge des déplacés de la guerre dans la bande de Gaza.
Les derniers bombardements d'Israël ont causé à Rafah la mort d’au moins 26 personnes dans la bande de Gaza. Depuis le 7 octobre, au moins 27 947 Palestiniens, dont 12 000 enfants et 8 190 femmes, ont été tués et 67 459 autres blessées lors des attaques israéliennes sur la bande de Gaza.
Notre débat de ce samedi 10 février se penche sur lesdites évolutions, avec l'intervention de Madame Ayssar Midani, analyste politique franco-syrienne et Bernard Cornut, expert politique, connaisseur du terrain et ingénieur spécialiste en Energie.
