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Le retrait honteux d’Israël de Gaza et ses attaques terroristes (Débat)

Le retrait honteux d’Israël de Gaza et ses attaques terroristes (Débat)

La pression s’est accrue ces dernières semaines sur le régime de Benjamin Netanyahu, y compris de la part des alliés occidentaux, pour qu’il mette fin à l’agression et au siège de Gaza, qui se sont révélés un exercice futile.

Même le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, lors de sa conférence de presse à Tel-Aviv le 18 décembre, a vaguement suggéré qu'Israël n'avait pas réussi à réaliser des progrès substantiels à Gaza depuis près de trois mois.

Cela s’est produit quelques jours après que l’entité sioniste a reçu des coups humiliants à Shujayeh le 13 décembre ; des attaques ayant éliminé des bataillons entiers de son élite et de sa très médiatisée Brigade Golani.

Bien que les États-Unis fassent tout leur possible pour soutenir militairement le régime occupant, ce dernier continue de progresser vers l’anéantissement. Le bilan israélien s’élève à plus de 500 morts, sans compter les plus de 5 000 soldats blessés.

Selon les derniers rapports, environ 13 500 membres des forces israéliennes ont également été déclarées invalides depuis le 7 octobre, avec divers degrés de handicap physique et mental. 

L’occupation israélienne n’a pas réussi à faire face à la stratégie maîtrisée par les combattants de la Résistance palestinienne qui les a pris par surprise dans les combats terrestres et souterrains.

Le 21 décembre, les sionistes ont annoncé le retrait de leur brigade dite « d’élite » de Gaza, suivi du retrait de milliers de soldats supplémentaires de ce territoire.

Il est indéniable que la Résistance palestinienne reste forte et inébranlable face à une armée dont les investissements colossaux dans la technologie militaire, la puissance aérienne et la surveillance n’ont pas pu compenser l’absence totale d’une force de combat capable et déterminée.

Après le retrait humiliant de la Brigade Golani de Gaza, qui a marqué un revers majeur pour le régime, celui-ci a eu recours à des attaques au-delà de Gaza – à commencer par Damas, où le haut conseiller militaire iranien Seyyed Razi Moussavi a été assassiné.
Et l’occupation a continué à retirer ses troupes de Gaza, de manière humiliante. 

Depuis le 7 octobre, le mouvement de résistance libanais Hezbollah, solidaire de la Résistance palestinienne, a mis le régime dans une impasse avec ses frappes de haute précision sur les cibles israéliennes.

L’armée d’occupation est restée occupée sur le front nord – avec un demi-million de colons qui ont été évacués et qui ne sont pas revenus – dont 250 000 sur le seul front nord.

Imad Eddine Hamrouni, universitaire, politologue et géopoliticien spécialiste du Moyen-Orient et Ayssar Midani, militante et écrivaine franco-syrienne partagent leurs points de vue avec nous à l’occasion du débat de ce lundi 8 janvier 2024. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV