Le niveau d’oppression que les Palestiniens ont subi à Gaza est inégalé et sans précédent dans l’histoire récente, a déclaré, mardi 26 décembre, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese.
« À Gaza, les enfants palestiniens reçoivent des sédatifs pour soulager leur douleur lorsqu’ils meurent, car ils ne peuvent pas être soignés », a déploré Francesca Albanese, déclarant que le système de santé à Gaza a été dévasté par les bombardements intenses israéliens.
Le silence de la communauté internationale sur les crimes contre les Palestiniens a permis au régime d’occupation israélien de commettre un génocide à Gaza, a indiqué la rapporteuse spéciale de l’ONU, en comparant la situation dans la bande assiégée aux massacres dans d’autres parties du monde comme Srebrenica et le Rwanda.
À noter que Francesca Albanese a fréquemment critiqué l’occupation de la Palestine par Israël et les crimes incessants de ce régime contre des Palestiniens, c’est pourquoi le régime israélien a interdit son entrée dans les territoires occupés depuis sa nomination au poste de rapporteur spécial de l’ONU en avril 2022.
Elle a critiqué le soutien indéfectible de l’Union européenne à Israël dans son agression contre les Palestiniens dans la bande de Gaza, ainsi que son double standard concernant la Palestine et l’Ukraine.
En avril 2023, Albanese avait dénoncé les médias occidentaux pour leur couverture « trompeuse » des raids militaires israéliens, affirmant qu’une telle approche contribuait à l’occupation incontrôlée du régime israélien.
Elle faisait référence au titre d’un article de la BBC qui utilisait le mot « affrontements » pour désigner l’assaut brutal déclenché par les militaires israéliens contre des fidèles palestiniens à la mosquée Al-Aqsa.
Pour sa part, l’organisation Médecins sans frontières (MSF) a exprimé ce mercredi son « horreur » face à la situation désastreuse des Palestiniens dans la bande de Gaza, ajoutant que la terreur dans la bande de Gaza a atteint un tel niveau qu’aucun mot ne peut la décrire.
Indiquant que la décimation du système de santé de Gaza est une tragédie, le directeur général de l’OMS a réitéré son appel à un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza.
L’OMS s’alarme depuis longtemps de l’état des soins de santé dans la bande assiégée, annonçant que seuls neuf des 36 hôpitaux de Gaza fonctionnent partiellement.
Depuis le début de la guerre sanglante menée par Israël contre la bande de Gaza, les hôpitaux, protégés par le droit international humanitaire, ont été pris pour cible à plusieurs reprises par des militaires israéliens.
Par ailleurs, le mouvement de résistance palestinien Hamas a affirmé qu’Israël a volé les organes de 80 Palestiniens dont les corps ont été enlevés par les troupes de l’armée israélienne à Gaza.
Le régime de Tel-Aviv a renvoyé les corps à Gaza dans un état de décomposition, ce qui a rendu leur identification difficile.
Dans la foulée, le Hamas a publié un communiqué et condamné le crime odieux d’Israël qui prouvait une fois de plus la barbarie et le déclin moral du régime d’occupation.
À noter qu’Israël a lancé, le 7 octobre, une guerre sanglante contre Gaza après que le groupe de résistance palestinien Hamas a mené l’opération Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice en riposte à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
Conformément aux dernières données du ministère de la Santé à Gaza, depuis le début de son agression contre la bande assiégée, le régime de Tel-Aviv a tué en martyr au moins 21 320 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants.
Imad Eddine Hamrouni, expert des questions politiques et Elie Hatem, juriste international s'expriment sur le sujet.